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vendredi 6 avril 2012

My week with Marilyn

Ah, la belle Marilyn. Le sexe-symbole féminin depuis plus d'un demi-siècle. La figure qui fonctionne et fait fonctionner tout ce à quoi elle est associée. La bête de scène, fragile, un peu dingue, rock'n'roll star qui se transforme de temps en temps en bête de foire... Astucieux de la part de Simon Curtis d'avoir choisi d'adapter un livre qui ne retrace que quelques semaines de la vie de Monroe. Cela permet de créer une atmosphère, de poser le personnage, de développer ses traits de caractères, de montrer l'étendue de sa personalité et les changements d'humeur en fonction des évènements qui surgissent. Causes, et effets. Ce choix s'avère payant car infiniment plus cinématographique qu'une accumulation de pastilles de vie à la Cloclo. Seulement... Le film est clairement divisé en deux parties. La première est pleine d'entrain. Le jeune homme à travers qui nous vivons l'histoire doit d'abord se trouver une place dans l'industrie du cinéma. Et quand il y parvient, il doit trimer pour la garder. Tout ce passage est absolument passionnant, et est en fait la meilleure partie du film. On nous invite à rêver de ce poste de larbin et à se prendre pour ce gamin culotté et chanceux, et la mayonnaise prend bien. Et puis, Marilyn arrive. Dans un premier temps, aucun soucis. Je dirais même qu'elle pimente le récit au moment adéquat, juste quand le gamin commence à assurer et à se sentir à son aise au niveau du taff. On nous montre les doutes de la blonde plantureuse ; ses peurs, son besoin d'être rassurée, aimée. On voit aussi qu'elle est adepte de la première heure de la méthode hollywoodienne pour jouer la comédie, ancêtre de la méthode Actors Studio. Son interaction avec la faune ancestrale, qui plus est anglaise, ce qui souligne le trait, constitue une hétérogénéité curieuse et plaisante à admirer. Par contre, la seconde moitié du film est hélas consacrée à une amourette entre les deux protagonistes principaux, et cela fait tomber le film dans l'ennui. C'est mal fichu, et Curtis apparaît alors comme le réalisateur d'épisodes de séries TV ordinaires qu'il est. Manque d'intensité et problèmes de rythme marquent alors toute la fin du film. Dommage, il avait fort bien commencé !

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=176326.html


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