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jeudi 6 septembre 2012

Shadow Dancer

Alors que vous êtes confortablement installé dans votre fauteuil et que vous venez de vous taper tour à tour les pubs pour M&M's, Coca Cola et la dernière version d'Internet Explorer qui ont doucement ramolli votre cerveau, le début du film vous donne un coup de fouet qui vous fait instantanément sortir de votre somnolence. L'intensité et la force du récit mêlées au dynamisme de la mise en scène, même quand le choix est fait de montrer la mort par l'absence d'action, nous emportent sans difficulté. Après avoir posé les bases de son film, James Marsh éprouve en revanche nettement plus de difficulté à entretenir un rythme homogène et cohérent. On a déjà vu des films sur l'IRA, sur le terrorisme et sur les indics dans ce genre de milieu. On est donc en mesure d'attendre quelque chose de différent, ce que ce film ne fournit pas vraiment. Clive Owen est encore et toujours dans l'incarnation du professionnel dévoué à la mine déconfite, au bord de la dépression. En revanche, mention spéciale à l'excellente  Andrea Riseborough qui livre une très belle prestation. Les décors et la photo du film sont également à mettre en avant.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187750.html


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