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vendredi 1 mars 2013

Antiviral

Austère, dérangeant, léché, le premier long-métrage du petit Cronenberg a beaucoup d'atouts pour ce film de genre "Cronenbergien". L'esthétique y trouve une place importante, alors que tout le monde cherche à s’inoculer des virus de stars en évoluant dans un milieu blanc immaculé. Si le personnage principal, magnifiquement interprété par un Caleb Landry Jones (à suivre !), nous transporte de bout en bout tout en étant rongé de l'intérieur par une variété infernale de maux, le film souffre par contre d'un problème de rythme ; à trop vouloir être sans arrêt perturbant, le spectateur n'a pas de temps de repos et c'en devient lassant. L'univers malsain, finalement interprété au mieux par la propriétaire des lieux, figure maternelle du rouquin complétement insouciante et détachée de faiblesses physiques du rejeton, marque les esprits. On n'est en fait pas si loin de cette société. La vie telle que nous la connaissons pourrait facilement, à coups de quelques décision politico-économiques, basculer dans des eaux troubles comme ceci. De bonnes idées pour un débutant qui a de l'avenir et qui, semblerait-il, a pris le créneau d'un certain Andrew Nicoll, aux abonnés absents depuis le gâchi Time Out et sa collaboration au nouveau projet Les Âmes Vagabondes...

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=199161.html


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