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dimanche 29 décembre 2013

Le Hobbit : La Désolation de Smaug

Un an après la sortie de Un Voyage Inattendu, voici le second volet de la trilogie du Hobbit, La Désolation de Smaug. "Qui est Smaug ?" me direz-vous. Et bien, si vous vous souvenez bien, il s'agit du dragon dont on voit l’œil s'ouvrir à la fin du premier volet. Voilà donc un titre qui promet du grabuge et de l'action à gogo, le cracheur de feu n'ayant pas l'air d'être un tendre. Je vous invite à relire ce que j'avais dit il y a un an sur les débuts de l'aventure (lien ici) et notamment sur le côté technique du film, car le second volet est sur ce plan là de qualité égale au premier. La première grosse différence entre les deux films est que ce dernier commence sur les chapeaux de roues, puisque la joyeuse compagnie que nous suivons est poursuivie par une horde d'orques et de créatures maléfiques en tout genre. La première demi-heure du film est très rythmée et nous replonge très vite dans l'ambiance, les paysages vastes, boisés, toujours magnifiques, aidant. De lisière de forêt en clairière, de plaines rocailleuses en collines verdoyantes, la troupe va passer un nouveau pallier quand elle atteindra une forêt maléfique peuplée de monstres à huit pattes velus. Or, le film aussi atteint un pallier à ce moment-là ; il commençait fort bien, et il va connaître par la suite un creux scénaristique d'une vingtaine de minutes longues comme tout, dans le repère des elfes, avec des tirades d'un ennui mortel entre un nain prisonnier et une elfe gardienne des clés. Ce coup de mou passé, le film ne cessera pas d'alterner entre temps forts et temps faibles, donnant un rendu global très hétérogène. Tous les décors sont magnifiques, il faut bien le dire, mais certaines séquences sont inutiles ou trop longues, comme la séquence Center Parcs du film où la bande échappe aux orques en navigant sur des rapides à bords de tonneaux. Cette séquence dénature l'esprit du Seigneur des Anneaux en donnant un côté trop puéril à mon goût au film. Les nouveaux personnages sont intéressants, bien que peu exploités, à l'image de l'homme-ours. Et puis vient la scène finale tant attendue de confrontation avec le dragon. Le trésor est somptueux, le monstre est magnifique, visuellement et oralement, la voix ayant bien été travaillée. Par contre, la confrontation entre Bilbot et le dragon est un peu molle du genou. Dans le même temps, Gandalf nous apporte des informations qui nous permettent de faire le lien entre cette nouvelle trilogie et celle du Seigneur des Anneaux, ce qui est fort appréciable. Bien entendu, le film se termine par une non-fin un peu frustrante, mais il faudra tenir son mal en patience pendant encore un an avant la sortie du dernier épisode.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=186918.html


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