Grand Corps Malade (c'est un chanteur, pour ceux qui ne connaissent pas - et pour ceux qui connaissent, un slameur) passe derrière la caméra pour raconter le quotidien des patients en rééducation suite à des accidents de la vie et qui sont devenus tétraplégiques, paraplégiques et autres atrocités dont on pense toujours que ça n'arrive qu'aux autres. En s'appuyant sur sa propre expérience, il a voulu retranscrire à l'écran un rapport honnête de ce qu'est leur vie, et tous les efforts qu'ils doivent fournir pour s'accrocher à l'espoir d'être de nouveau autonome un jour. Si le but est louable, le résultat est perfectible. Oscillant entre comédie, drame et histoire d'amour, le film peine à trouver une identité sur laquelle s'appuyer et perd le spectateur au bout d'un moment. Il s’essouffle alors que son personnage principal se revigore. On passe assurément un bon moment, mais le film ne restera pas dans les annales.
MA NOTE : 2/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241763.html
samedi 18 novembre 2017
Moonlight
Et le vainqueur 2017 de l'Oscar du meilleur film est : La La... euh non stop, on a ouvert la mauvaise enveloppe... Moonlight ! Pour ceux qui ont raté cet épisode épique des remises de statuettes en début d'année, je vous invite à regarder la séquence sur Youtube, c'est assez savoureux. Ce qui est étrange, par contre, c'est que l'erreur ne soit as arrivée dans l'autre sens. Parce, sérieusement, Moonlight a beau faire passer un message, être original et engagé, ça n'en fait pas un grand film pour autant ; loin de là. Le film est divisé en trois parties, et c'est en soit un risque, qui s'avère réel, puisqu'il y a un sérieux problème de rythme. Aussi, le choix de se séparer du mentor de Little (le personnage principal du film), joué par le très bon Mahershala Ali, au tiers du film, rend les deux derniers bien fades en comparaison. Trump avait d'ailleurs bien ironisé en déclarant "vous mettez des pédés noirs dealers de crack à l'écran, une histoire tire-larmes pathétique et une repentance et on vous offre l'Oscar sur un plateau". Comme quoi même les cons ont parfois raison, parce que franchement, la séquence de retrouvaille finale entre deux adultes stéréotypés, eux qui ont goûté à l'homosexualité dans leur adolescence, a beau être touchante, elle ne sauve pas un film entier sans saveur. Enfin, le thème précis du film a beau être original, le traitement, lui, ne l'est pas. Restent quelques belles images.
MA NOTE : 2/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=242054.html
MA NOTE : 2/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=242054.html
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