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dimanche 18 mars 2018

Moi, Daniel Blake

Voilà la Palme d'Or 2016, qui vient féliciter un film coup de poing qui dénonce le très peu d'humanité qui existe dans la machinerie infernale que constitue l'équivalent anglais de Pôle Emploi. Le film commence par une discussion entre Daniel, en fin de carrière professionnelle, à quelques années de la retraite, et une téléopératrice. Le sujet tourne autour du fait que Daniel a eu une attaque, que son médecin lui a dit qu'il n'était plus prudent de travailler, et la téléopératrice, par le biais d'un exercice ridicule, lui annonce qu'il est totalement en capacité de travailler, bien que ça aille à l'encontre de tout avis médical. Puisque sa pension d'invalidité est refusée, Daniel va tenter d'opter pour la pension chômage, mais pas de bol, il n'est pas plus aisé de la toucher de l'autre côté de la Manche. Il faut voir ce dont l'administration est capable pour décourager les plus braves d'accéder à leurs droits. Au final, on voit qu'il existe de l'entraide au sein de la communauté la plus défavorisée d'Angleterre, et que la main tendue vient de là où on ne l'attend pas, mais que ceux dont le rôle est d'aider son prochain ne le tiennent pas, l’État faisant tout pour verser le minimum possible à ses citoyens en nécessité. C'est prenant, révoltant, touchant.

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241697.html


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