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dimanche 30 septembre 2012

House at the End of the Street

Après Jennifer Lawrence bataillant dans l'espoir de comprendre son identité (X-Men origins), Jennifer Lawrence bataillant contre ses semblables pour sa vie (Hunger Games), voici Jennifer Lawrence bataillant contre le mal incarné. Oui, Jenny est une battante, mais elle est surtout une très bonne actrice. Elle a les épaules pour porter à elle seul un film médiocre et en faire un film moyen, ce qui est un peu le cas ici. Ce film ne fait pas peur et ne comporte aucune scène d'horreur. J'aurais du mal à le classer s'il fallait absolument le ranger dans une catégorie. Certainement dans "thriller". L'histoire, elle, n'est pas extraordinaire dans le cadre d'un film (dans la vraie vie, ça le serait évidemment !!!). Seulement on a du mal à s'intéresser vraiment à l'histoire qui change de versant beaucoup trop subitement pour que le spectateur continue à accrocher lors de la seconde moitié du film. Tout devient alors dérisoire et déjà vu, en plus d’être cousu de fil blanc. Dommage.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182518.html


mercredi 26 septembre 2012

Killing Them Softly

Comme il est agréable de voir arriver une pépite comme celle là ; un film que l'on n'attend pas, qui arrive en se faisant discret, et qui s’avère être une agréable petite douceur. Le casting est exceptionnel et je soulignerai deux acteurs en particulier qui excellent dans ce long métrage, les bien nommés James Gandolfini et Ben Mendelsohn. Brad Pitt est évidemment très bon, comme d'habitude, dégageant cette force tranquille qui lui est propre, et qui colle ici parfaitement au personnage. L'histoire tourne autour d'un classique braquage de salle de jeu clandestine. Les conversations sont sidérantes et très finement écrites et pensées. La mise en scène là aussi fait mouche et illustre avec une grande justesse l’atmosphère du film : on est dans des affaires sales, donc tout est un peu crade, des bas de caisses badigeonnés de boue aux cheveux gras des acteurs, en passant par les motels cache-misère crasseux. Le rythme est maitrisé, si bien que vous vous laissez avoir par la durée du film qui n'a aucun impact sur vous. On s’assoit, on se délecte, et on ne pense à rien d'autre que de se demander qui va tuer qui. Et on en redemanderait !

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187420.html


Tower Block

Et voici venu le nouveau type de survival en salles. Le huis clos en milieu urbain, qui plus est dans une tour de ghetto un peu craignos, majoritairement désaffectée, excepté le dernier étage. Tout commence par un meurtre dont tout l'étage est témoin, et où la loi du silence leur fait se taire devant la police. Surprise, un an plus tard, lorsqu'un sniper posté sur une tour voisine commence à dégommer tous les habitants du dit étage. On se prend à envisager des solutions de fuite, à se mettre à la place des protagonistes. Le cadre est intéressant mais manque peut-être de richesse, devenant lassant au bout d'un certain temps. On est quelque part entre Saw et Banlieue 13 (ouais, j'aime bien mixer des films totalement incompatibles). Ça se regarde bien, et ça s'oubliera très vite.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=211341.html


mardi 25 septembre 2012

The Sweeney

Vous n'en avez certainement pas entendu parler en France, mais The Sweeney est la grosse sortie anglaise de l'année. L’abatage médiatique autour de ce film qui reprend un fameux feuilleton anglais a été impressionnant de ce côté-ci de la Manche. Il est question d'une unité d'intervention spéciale visant à luter contre le crime, trafic d'armes et autres malveillances de haut niveau. Aux manettes, un duo aux opposés et donc complémentaire qui fera en sorte qu'une large partie du public puisse se reconnaitre dans au moins l'un des deux. C'est facile, mais ça marche. Au menu, castagne à tout va, poursuites à toute vitesse, jolis plans de la ville de Londres, et enquête policière malheureusement des plus banales, avec intrigue secondaire concernant l'intégrité d'un des deux protagonistes principaux. Tout est cousu de fil blanc, et la réalisation est assez mauvaise, avec une photo très pâle et quelconque. Bon courage à tous ceux qui ne sont pas Anglais pour comprendre les dialogues, tant le phrasé verbal est difficilement accessible. Si vous aimez ce genre d’atmosphère, je vous conseille de regarder la série The Shield, qui selon moi relève du chef d’œuvre (et je pèse mes mots !).

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=184949.html


lundi 24 septembre 2012

Savages

Voilà un film qui sort des sentiers battus. Il m'est resté dans la tête quelques jours, alors que c'est assez rare actuellement. Il est déstabilisant, car le traitement se veut très léger, en vulgarisant beaucoup d'aspect de la narration, et en même temps il nous offre des scènes de violences barbares d'une grande cruauté. La surprise est au rendez-vous donc, mais aussi les bons acteur et l'humour. En effet, Benicio Del Torro tient là ce qui pourrait être le rôle de sa vie, en jouant de son apparence vieillissante : ventre bedonnant, coiffure à la sosie d'Elvis de bar de strip-tease, lunettes de Soleil de quéqué. Sa scène en duo avec l'excellent John Travolta est du niveau de ce qu'on pourrait trouver dans Pulp Fiction. Pour en finir avec les bons acteur, je mentionnerai Blake Lively, qui après avoir étincelé dans le savoureux The Town, nous offre ici une nouvelle très belle prestation. Elle n'a pas son pareil pour jouer la fille blasée, lascive et totalement soumise, qui se laisse faire en toute circonstance. Elle apporte en plus une touche sexuelle et suave à son personnage qui le rend mystique. Venons-en aux points négatifs donc. Les deux rôles principaux sont confiés aux moins bons acteurs du film. Aïe. Il faudrait que quelqu'un m'explique l'emballement hollywoodien soudain pour Taylor Kitsch. Ce mec n'a jamais été bon, et en plus il "se regarde jouer". Il fait des mimiques ou en rajoute à chaque fois qu'il sait que les blaireaux vont l'acclamer en le regardant dans les salles de cinéma. C'est franchement agaçant et ça nuit au film, qui est en passant un peu long à démarrer. Sinon, la fin est croustillante à souhait et nous laisse sur une bonne note.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178686.html


Les Aventuriers de l'Arche Perdue

A l'instar des Dents de la Mer, voilà un autre film légendaire remis au goût du jour. Autant le dire tout de suite, le travail de restauration est impeccable, même si l'on peut apercevoir quelques gommage numérique sur les premières images pour masquer les effets spécieux sommaires de l’époque, rendues plus visibles avec l'augmentation de la définition. Le son, lui, est toujours un peu aigu dans les scènes de coups de feu, mais c'est une caractéristique propre de l'époque. Je ne me souvenais que très peu du film en lui-même, ne l'ayant pas beaucoup regardé étant jeune. Harrison Ford n'a pas son pareil pour jouer la suffisance dotée de charme et de testostérone. Si la dizaine de minutes d'introduction du film est palpitante et fait opérer la magie, le gros du film est tout de même critiquable. Alors certes je regarde ça avec mon œil frais du haut de l'an 2012, mais les combats sont quand même assez minables. Là n'est pas l'essentiel du film, fort heureusement. L'essentiel du film serait comparable, lui, à un film de propagande anti-nazis. On ne comprend pas vraiment ce qu'ils viennent faire là dedans d'ailleurs. Le rythme est très irrégulier et le film a de grosses longueurs, surtout que le suspens est réduit à son minimum. Je reproche à ce film d'aventure le manque... d'aventure ! Et d'action, aussi. Quelques années plus tard, La Dernière Croisade a su tirer les leçons de ces manquements et a corrigé le tir (même si les nazis étaient toujours présents, mais cette fois de façon plus crédible, ou du moins mieux amenée...).

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=121.html


vendredi 21 septembre 2012

Premium Rush

Les dialogues sont simplistes, enfantins, idiots. C'est ce qu'on remarque immédiatement, et ça donne au film un côté cartoon qui lui ôte toute crédibilité. Le scénario lui-même loge sur l'envers d'un ticket de métro. Des livreurs en vélo dans Manhattan. L'un d'entre eux se voit confier un colis qui attise la convoitise d'un méchant. Un énième tour dans la théorie du complot car ce méchant est un flic (ce qui ne sert absolument à rien dans le film). Et on se retrouve donc avec 1H30 de course poursuite à vélo dans l'ile la plus célèbre du monde. Les effets visuels sont cheap, la photo est mal travaillée et trop vive, et puis on trouve encore le moyen de nous placer la veuve et l'orphelin. Typiquement le genre de films qui m'a longtemps fait détester Gordon-Levitt, très moyen ici.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=185050.html


Taken (2008)

La fille de Liam Neeson, en vacances à Paris, se fait enlever. En tant qu'ancien agent de la CIA (ou affilié), il va à leur recherche et castagne à tours de bras ceux qui se mettent sur son passage. Intrigue simple et claire : ça peut marcher. La plupart du temps, ce genre de film foire à cause du traitement lourdingue de la mise en scène et des effets spéciaux grotesques. Ici, c'est le point fort du film ! On se retrouve embarqué dans un torrent d'action rondement mené à la sauce dynamique. Pas une seconde de répit, un acteur leader charismatique, une prise d'otage dans une situation originale et crédible. On est au taquet. Non, le problème ne vient pas de la forme. Elle vient du fond. Le scénario collectionne presque tous les clichés. Déjà, il met du grain dans le moulin des Américains qui considèrent leur pays comme le plus sécurisé du monde et l'Europe comme un territoire sans lois. Ensuite, les ravisseurs sont forcément de l'Europe du Sud-Est. Tout semble être une caricature, et quand il s’avère qu'on a bien affaire à une théorie du complot, on tombe bien bas. Bref, c'est efficace, mais ça ne sert pas la bonne cause.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126169.html 


jeudi 20 septembre 2012

Darkly Noon (1995)

Après le déjà bon L'Enfant Miroir en 1990, Philip Ridley revient cinq ans plus tard avec un nouveau film, Darkly Noon. Ce qui est marquant avec le recul, c'est le casting hallucinamment bling-bling comparé au budget ultra limité de ce film. Brendan Fraser, Viggo Mortensen et la délicieuse Ashley Judd nous émerveillent à l'écran. Oui, même Brendan Fraser, qui jouait bien à l'époque. Mais ne nous méprenons pas : ceci a été possible car ils n'étaient encore pas de grands noms du cinéma à cette époque. Et à ce titre, le film est doublement intéressant : il nous offre la possibilité de voir des acteurs de renommée internationale à leurs débuts. L'histoire reprend les mêmes thèmes que L'Enfant Miroir : un récit centré sur un personnage influençable qui préfère croire à la version comploteuse et capillotractée qu'à accepter la réalité des sentiments qu'il ressent et la difficulté des les gérer qui en résulte. Ici, la religion est visée de plein fouet dans son rôle de castration de toute forme de plaisir charnel. Le film est en fait une illustration de ce à quoi peut mener tout extrémisme religieux. Le réalisateur a nettement progressé, notamment dans la gestion du rythme du film, découpé en vignettes suivant la dizaine de jours que le protagoniste principal passe dans sa nouvelle demeure. Le résultat est dynamique et prenant, et la fin en forme de feu d'artifice. Un film à voir !

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15377.html


L'Enfant Miroir (1990)

L’Enfant Miroir est de ces films que seule une poignée de privilégiés ont vu. A travers les yeux d'un enfant de la campagne américaine, on nous montre avec toute la subjectivité juvénile les choix grotesques que l'on est amené à faire dans la vie, notamment en ce qui concerne les personnes à qui on donne notre confiance et ceux qui instaurent le doute en nous. Le goût de l'humanité pour la théorie du complot en général, ici matérialisé par le fait que la voisine serait un vampire, alors que les choses trouvent la plupart du temps une explication logique bien plus simple est ici mis en avant. Les couleurs et les sons sont magnifiquement exagérés, comme nous le faisons naturellement dans nos souvenirs. La seconde moitié du film manque tout de même de pêche, mais le résultat final est bon.

MA NOTE : 2/4



mercredi 19 septembre 2012

To Rome With Love

Woody Allen n'avait pas tourné dans un de ses films depuis le très moyen Scoop en 2006. Son dernier film, Minuit à Paris, avait été salué par beaucoup, dont Noir Amer, comme un des meilleurs films de 2011. Si d'un point de vue des images, les premières minutes romaines nous rappellent les parisiennes de l'an passé, on note immédiatement une différence de traitement : le personnage omniscient qui peut également se tourner en voix-off. Cet attribut lourd et dangereux est dans ce cas inutile et "facile" pour un film qui aurait mérité une plus grande réflexion autour de la mise en scène. Seulement du temps pour réfléchir, Woody n'en a pas, il n'en a d'ailleurs jamais voulu. Son truc à lui, c'est de tout faire d'une traite sans se retourner. Écriture, shooting, montage, distribution se font aussi rapidement qu'on oublie la moitié des long-métrages qui en résultent. Car si monsieur Allen fait un film tous les dix mois, toujours dans la précipitation, il peut être fier du faible taux d'échecs de sa production. Malheureusement, force est de constater que la qualité de ce film est plus à rapprocher de celle de Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu que de celle de Match Point. Il n'y a qu'une seule nouvelle idée d'apportée dans ce film, celle du chanteur d'opéra. Pour le reste, rien que du très attendu en plus d’être déjà vu. Je n'irais pas jusqu’à dire que l'on s'ennuie, mais il y a des longueurs et un vrai problème de rythme. On peut donc s'abstenir et attendre le prochain sans trop de remords. Dommage quand on voit le casting.

MA NOTE : 1/4

samedi 15 septembre 2012

Dredd

Dorénavant, on fait tellement de remakes qu'on en fait aussi pour des films qui étaient médiocres. Dredd est un jus de chaussette indigne de toute salle de cinéma, aussi délabrée et squattée par des saloperies de hippies qui pisseraient dans les coins soit-elle. Ça vaut du TMC troisième partie de soirée. Voilà tout. Quoi l'histoire ? Oh, un mixe entre Expendables et Robocop 3, en ne prenant que les mauvais côtés. Dredd tire sur tout ce qui lui plait en récitant les lois qui lui permettent d'agir comme ça. Ça véhicule donc un message pro peine de mort sur quiconque lève le petit doigt contre toute forme d'autorité sans remettre en question quoi que ce soit. Et puis c'est laid. Très laid. La charte graphique a du être élaborée par les designers d'Airness. Sinon, il paraît que le film était en 3D. Mais je crois que ce ne sont que des rumeurs.
MA NOTE : 1/4
 


mercredi 12 septembre 2012

Crazy Dad

La plus grosse incompréhension du cinéma mondial a un nom : Adam Sandler. Ce mec est le troisième acteur le mieux payé d'Hollywood. Un mixe de Vincent Lagaffe, Alex Goude et Titoff, qui est de l'autre côté de l'Atlantique une référence du rire. Le truc, c'est qu'Adam joue terriblement mal. Dans Crazy Dad, il adopte même un accent complètement grotesque de retardé alcoolique. On dirait un invité à une soirée qui a eu un gage tellement c'est ridicule. Le film lui-même est basé sur une histoire déjà traitée mille fois du père indigne qui va reconquérir son fils alors qu'il venait juste lui demander de la tune. En plus de ne pas être drôle, le film véhicule une espèce de sentiment malsain lié au fait que l'alcoolisme serait cool. En effet, Sandler se démarque de la belle famille de son fils en deux points : elle est ultra conservatrice et malsaine, et lui est un Américain moyen. Le second point, c'est qu'il passe son temps à s’enfiler des canettes de bière bon marché. Le message sous-entendu est alors, par contraste, "si vous ne voulez pas ressembler à ces vieux cons, buvez, vous serez cools". Les gens sensés ne mordront évidemment pas à l’hameçon, mais je pense que le public type des films d'Adam Sandler n'est justement pas sensé. A éviter, donc.
MA NOTE : 1/4
 


mardi 11 septembre 2012

Des Hommes Sans Loi

 Des Hommes Sans Loi, c'est d'abord un casting de rêve ; Hardy, Chastain, Oldman, pour ne citer qu'eux. C'est ensuite une plongée dans une parenthèse historique hautement cinématographique qui nous a apporté son lot de pépites : la Prohibition. Le résultat est bon. On est immédiatement plongé dans ce monde à part, entre Far-West et film de guerre (la plus grosse partie du film se passe au milieu des années 30). Hardy et Chastain sont définitivement de très grands acteurs qui crèvent l'écran à chacune de leurs apparitions. L'histoire, elle, est simple mais bien menée. On pourrait toutefois critiquer le personnage joué par un Guy Pearce qui en fait trop (comme souvent quand il joue le méchant). On pourrait aussi dire que le film semble tout prendre un peu trop à la légère et que cela résulte par le fait que le spectateur ne soit pas touché par la mort de certains personnages. Et puis, au milieu de tout ça, Shia LaBeouf, qu'on voit trop et qui contraste avec le reste du film. Par petites touches, pourquoi pas, mais ici son idylle est inintéressante et n'apporte absolument rien ni au film, ni au cinéma au général, tant on a déjà vu ce genre d'histoires à l'écran. Le film n'est reste pas moins de bonne facture et vous ne perdrez pas votre temps en allant le voir.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=200399.html


lundi 10 septembre 2012

My Best Men

Encore un film qui surfe sur l'effet "comédies de mariage", avec son lot de ratages, de discours déplacés ou de décoration ravagée. Ici, ce sont des Britanniques qui s'en vont au pays des kangourous. On nous offre quelques très beaux paysages et un domaine somptueux en prime. Mais l'essence d'une bonne comédie est respectée : on rit ! On rit franchement, régulièrement, et pour des situations diverses. Donc le film fait son effet et fonctionne bien. Après, l'histoire étant archi banale, il ne faut pas non plus s'attendre à quelque chose d'exceptionnel.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=180588.html


Samsara

Je suis gêné de parler de ce "film", parce que pour moi, ceci n'est pas du cinéma. Il n'y a pas d'histoire racontée, pas de parti pris, pas de message. Juste un défilé de vidéos de paysages, d'hommes et de villes, avec des images toutes plus belles les unes que les autres. On est ici en présence d'un document qui est très proche d'une exposition photo, et qui en ce sens aurait bien plus sa place dans une galerie d'art que dans un cinéma, mais ceci n'est que mon avis. A voir donc pour les amateurs de photos.

SANS NOTE

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196602.html


jeudi 6 septembre 2012

Possédée

Ah, les films d'épouvante qui nous font frissonner et tortiller dans tous les sens dans notre fauteuil. Ces films que l'on met innocemment à l'écran quand on veut se rapprocher d'un individu du sexe opposé. Cette magie qui opère avec ces films qui suivent tous le même code de la peur. Dernièrement, on a eu le droit à un excellent REC, qui a malheureusement ouvert la voie à de trop nombreux films basés sur des caméras portées par les acteurs eux-mêmes. Possédée revient dans le classicisme le plus total, sur le fond comme sur la forme, avec pour objet principal une petite fille qui se fait posséder par un esprit contenu dans une boite. Oui, on renoue avec les bases de L’Exorciste, et de belle manière. D'autant plus que la fillette en question (Natasha Calis, un nom à retenir) livre une performance de très haut vol, et qu'il ne serait pas étonnant de la voir régulièrement à l'affiche dans les années qui viennent. L'acteur principal, sorte de mélange assez réussi entre Javier Bardem et Robert Downey Jr., joue de son charisme pour le mieux et nous épaule dans les moments de chair de poule qui nous saisissent. Au final, je dirais que le film n'est ni mauvais ni exceptionnel. Il ne sort pas des clous, ni dans un sens ni dans l'autre. Rien que du très classique. Alors on prend plaisir à regarder l'écran, mais il n'y a rien qui sorte de l'ordinaire et permette d'inscrire ce film comme une référence du genre. Sauf si vous allez le voir pour votre premier rendez-vous amoureux...

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187900.html


Shadow Dancer

Alors que vous êtes confortablement installé dans votre fauteuil et que vous venez de vous taper tour à tour les pubs pour M&M's, Coca Cola et la dernière version d'Internet Explorer qui ont doucement ramolli votre cerveau, le début du film vous donne un coup de fouet qui vous fait instantanément sortir de votre somnolence. L'intensité et la force du récit mêlées au dynamisme de la mise en scène, même quand le choix est fait de montrer la mort par l'absence d'action, nous emportent sans difficulté. Après avoir posé les bases de son film, James Marsh éprouve en revanche nettement plus de difficulté à entretenir un rythme homogène et cohérent. On a déjà vu des films sur l'IRA, sur le terrorisme et sur les indics dans ce genre de milieu. On est donc en mesure d'attendre quelque chose de différent, ce que ce film ne fournit pas vraiment. Clive Owen est encore et toujours dans l'incarnation du professionnel dévoué à la mine déconfite, au bord de la dépression. En revanche, mention spéciale à l'excellente  Andrea Riseborough qui livre une très belle prestation. Les décors et la photo du film sont également à mettre en avant.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187750.html


mercredi 5 septembre 2012

The Imposter

Voilà un film monté comme un documentaire reconstitué qui traite de l'usurpation d'identité d'un enfant disparu par un habitué du vol d'identité. Le fond est intéressant, mais je me demande s'il y avait de quoi faire un film. Si oui, alors il aurait sans doute fallu le traiter comme un vrai film, mais l'excellent L'échange l'avait remarquablement fait il y a quelques années. Si le réalisateur tenait absolument à faire une reconstitution, il aurait dû en faire une d'une heure pour la télévision, dans une émission animée par Christophe Hondelate, le résultat aurait été meilleur. Car franchement, ce film est trop long, et le rythme est trop lent. De plus, on a l'impression de voir les scènes se répéter autour de détails que l'on a déjà compris et assimilés. Et puis soudainement, dans le dernier quart, l'intrigue se détache de l'imposteur pour se concentrer sur la famille. Ça ne tient pas la route, c'est mal dirigé et mal monté. Dommage, quand on sait que le sujet était intéressant.

MA NOTE : 1/4


http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=200625.html



mardi 4 septembre 2012

Cockneys vs. Zombies

Il y a une poignée d'années, nous avons eu le plaisir de découvrir le délicieux Shaun of the Dead, avec l'excellent duo Simon Pegg - Nick Frost. Ici, l'idée est à peu près la même, à savoir un film à l'humour décalé dans une atmosphère zombiesque, et toujours en Angleterre, cette fois-ci dans le quartier londonien de l'East End. La très bonne idée de ce nouveau film est de mettre en scène des personnes âgées rivalisant avec les zombies en terme de lenteur et d'imprécision dans leurs mouvements. Quelques bonnes idées donc, comme celle de la situation de départ du groupe de jeunes que nous suivons tout au long du film. Mais comparé à son aïeul, ce film ne fait pas le poids, lui étant inférieur en tout point. On passe tout de même un agréable moment, bien que l'on puisse regretter ne pas voir plus Londres (on s'attendait à découvrir un quartier en pleine expansion nettement plus en profondeur).

MA NOTE : 2/4



lundi 3 septembre 2012

Voisins du Troisième Type

A la vue de la bande annonce, j'ai immédiatement été enchanté par ce qui s’annonçait être LA comédie de l'année. Un casting de rêve avec des maitres du rire de toutes les générations (Vaughn faisant le lien entre Stiller et Hill) et un scénario propice aux gags en tout genre. Seulement, comme dans de très nombreux cas, la bande-annonce est trompeuse. Hélas, le montage du film est loin d’être aussi dynamique que ce qu'on aurait pu penser, et les meilleurs gags sont ceux qu'on nous adéjà montrés dans les quelques minutes de présentation du film. Reste une comédie sympathique mais molle, qui n'arrive jamais à passer la vitesse supérieure et se contente de mouliner. On en ressort pleins de regrets alors qu'on était entrés remplis d'espoirs. Les acteurs ne sont pas exploités ! Au secours ! Pourquoi prendre Jonnah Hill si c'est pour ne rien lui faire faire, lui qui a un talent dingue pour faire rire ? Vous l'aurez compris, la déception est au menu...
MA NOTE : 1/4
 


samedi 1 septembre 2012

Total Recall Mémoires Programmées

Len Wiseman est connu pour avoir réalisé les deux premiers Underworld. Len Wiseman aime le poulet frit à la sauce barbecue. Len Wiseman est un petit être sympathique qui ne dérangeait personne. Qui ne dérangeait ? Oui, car Len s'est vu confier les clés du remake du mythique Total Recall, réalisé à l'époque par Paul Verhoeven, un gars qui a une certaine crédibilité dans le milieu. Or, Len ne semble pas avoir compris tous les éléments qui faisaient le succès de l'opus originel. On était plongé dans une atmosphère hostile où le "chacun pour soi" régnait, où la vie privée avait quasiment disparu et où la notion de sécurité n'avait rien à voir avec celle prônée par les sarkozystes. Le remake se contente d'enchainer pendant deux heures des scènes de poursuite et de canardage. Le scénario est court et très rapidement mis en place et laisse peu de part au doute, qui était au centre du film où Scharzi fournissait une très bonne prestation. On ne savait pas quoi ou qui croire. Cet aspect est complètement mis au second plan ici, où l'on se contente d'un film de survie-poursuite dans un monde futuriste non-dénué d'intérêt mais toutefois lassant. Les acteurs sont inexploités (Farrell, Biel) ou mauvais (Beckinsale). On ressort de la salle sonné par tout ce bruit et ces éclats visuels, et pourtant l'envie de revoir l'original nous emporte afin d'effacer l'intrusion dans notre cerveau qu'est ce remake. Non, ce film n'existe pas vraiment ; vous avez juste fait un mauvais rêve.

MA NOTE : 1/4


http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144148.html