MA NOTE : 1/4
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mercredi 19 septembre 2012
To Rome With Love
Woody Allen n'avait pas tourné dans un de ses films depuis le très moyen
Scoop en 2006. Son dernier film, Minuit à Paris, avait été salué par
beaucoup, dont Noir Amer, comme un des meilleurs films de 2011. Si d'un
point de vue des images, les premières minutes romaines nous rappellent
les parisiennes de l'an passé, on note immédiatement une différence de
traitement : le personnage omniscient qui peut également se tourner en
voix-off. Cet attribut lourd et dangereux est dans ce cas inutile et
"facile" pour un film qui aurait mérité une plus grande réflexion autour
de la mise en scène. Seulement du temps pour réfléchir, Woody n'en a
pas, il n'en a d'ailleurs jamais voulu. Son truc à lui, c'est de tout faire
d'une traite sans se retourner. Écriture, shooting, montage,
distribution se font aussi rapidement qu'on oublie la moitié des long-métrages qui en résultent. Car si monsieur Allen fait un film tous les dix mois, toujours dans
la précipitation, il peut être fier du faible taux d'échecs de sa
production. Malheureusement, force est de constater que la qualité de ce
film est plus à rapprocher de celle de Vous allez rencontrer un bel et
sombre inconnu que de celle de Match Point. Il n'y a qu'une seule
nouvelle idée d'apportée dans ce film, celle du chanteur d'opéra. Pour
le reste, rien que du très attendu en plus d’être déjà vu. Je n'irais
pas jusqu’à dire que l'on s'ennuie, mais il y a des longueurs et un vrai problème de rythme. On peut donc s'abstenir et attendre le prochain
sans trop de remords. Dommage quand on voit le casting.
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