Filer les clés du biopic sur le maître du suspense à un parfait inconnu est une décision discutable, mais c'est celle qui a été prise par Hollywood, sans doute pour avoir plus de pouvoir sur les décisions à prendre en cours de route. Le choix d'Anthony Hopkins semble en revanche judicieux, même s'il paraît semi-paralysé autour de ses prothèses graisseuses qui parfois semblent grotesques. Il se trouve qu'on dirait bien que ce soit là la ligne directrice que le film ait décidé de prendre, pour le meilleur comme pour le pire. Déjà, à son crédit, le film comme son personnage principal se plient à un exercice d'auto-dérision permanent. L'humour y est omniprésent, et apparaît comme l'arme principale d'Alfred pour contrer la pression et le doute. S'il raconte le combat qu'a livré le réalisateur de génie contre les studios pour mener à bien son film Psychose, le film s'embourbe lorsqu'il consacre de bien trop nombreuses minutes à une pseudo-amourette entre Madame et un sbire envieux. Après son réveil tout en douceur, le spectateur pourra cependant apprécier la toute confiance et la complicité qui règne dans ce couple et qui donne ses lettres de noblesse à l'adage populaire "Derrière tout grand homme se cache une femme".
MA NOTE : 2/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=189691.html
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