Clint Eastwood est une légende du cinéma américain, indéniablement. Malheureusement, Clint n'en est pas moins un homme, et nul homme n'est immortel. La fatigue commençant à se faire sentir, l'homme sans nom s'est progressivement mis à déléguer de plus en plus de tâches sur ses derniers tournages. La qualité des films s'en est ressentie, et c'est très clair depuis le navet Invictus. Alors, après un très moyen J.Edgar, la bande à Dirty Harry a décidé de jouer franc jeu et d'officiellement confier les clés du nouveau film à Robert Lorenz, qui donc servait de nègre à Clint ces derniers temps. Et tout prend alors bien plus de sens, car on reconnaît dans le récit les même poncifs qui nous ont été donnés à voir récemment. Une Nouvelle Chance met moins de dix minutes à poser les enjeux du récit. Ils sont tellement simples et usés par la profession que le spectateur, même d'une niveau intellectuel douteux, est parfaitement capable de boucher les trous par lui-même. Comme il est désespérant alors d'assister pendant plus d'une heure trente au déroulage de grosse bobine à la sauce faux suspense de merde. "Allô, Clint, ouais, c'est Charles de Noir Amer là. Je voulais te dire... Tu sais, on est en 2012. Et, euh, des films comme ça, on en a déjà vu des milliers en fait, donc on comprend au bout de 10 minutes comment tout va se passer. Quoi, des titres ? Non, je n'en ai pas, parce que ce sont essentiellement des téléfilms dont tout le monde se fout. Sinon, la pré-retraite se passe bien ? Fais la bise à Mitt de ma part !"
MA NOTE : 1/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=198088.html
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