Sixième sens a marqué le cinéma en ce sens qu'il a réussi à rester gravé à jamais dans l'esprit de tous ceux qui ont eu la chance de le voir, et ils sont nombreux. Seulement, si pendant les premières années qui ont suivi la sortie de ce joyau, on a encensé M.Night Shyamalan en en faisant le nouveau prophète du cinéma international, même ses plus ardents défenseurs à l'époque reconnaissent aujourd'hui qu'il ne vaut guère mieux qu'un Roland Emmerich de supermarché. Le gaillard reste tout de même sur un très moyen Phénomènes et sur un des plus gros navets de ce siècle, Le Dernier Maître de l'Air. Il ose revenir sur le devant de la scène, tout penaud, avec un film post-apocalyptique qui paraît bien terne après le plaisant Oblivion. Le film est un mixe bas de gamme de Prédator et d'Hunger Games, avec comme thème la filiation père-fils, et les aptitudes que l'on acquiert de façon innée dans nos gènes. Cette relation est incarnée par les Smith, père et fils, comme un passage de témoin cinématographique dont nous serions les témoins, sauf qu'au lieu d'être privilégiés, nous assistons au calvaire. Pas un soupçon d'idée dans le scénario, des décors totalement anodins et un Jaden Smith trop tendre pour tenir un rôle titre.
MA NOTE : 1/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=186905.html
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