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samedi 28 septembre 2013

Ma Vie avec Liberace

Revoilà le très énigmatique Steven Soderbergh. Le plus controversé des réalisateurs actuels, boulimique de travail à la façon d'un Woody Allen, bénéficie toujours d'un soutien inconditionnel d'une partie de la profession, et l'on se demande bien pourquoi quand on a vu ses derniers travaux ; Effets Secondaires, Magic Mike ou Contagion auraient-t-ils reçu le même accueil s'ils avaient été signé de la main d'un quidam ? J'en doute. Ma Vie avec Liberace est sensé être son dernier long-métrage, l'homme ayant décidé de se retirer du monde du cinéma. Parlons d'abord du casting : pour incarner le pianiste vieillissant, c'est le sex-addict Michael Douglas qui a été choisi, ce qui s'avère au minimum un choix intéressant et plaidable ! Celui qui a choppé un cancer de la gorge à force de lécher des chattes pas fraîches se trouve mué en grande folle friande de jeunes hommes qui jouent pour lui le rôle de muse. Dans ce rôle, Matt Damon est comme souvent : ni mauvais, ni vraiment bon. Je continue à dire que cet acteur est surestimé et qu'il n'a pas les épaules pour faire monter d'un cran un film. De plus, sa carrière prend décidément un sale tournant depuis Green Zone, son dernier véritable bon film (il y a plus de trois ans...). Le film lui-même n'est que profusion d'intérieurs bling-bling, de chirurgie esthétique, de costumes à strass et paillettes et de collection de perruques. On s'ennuie sérieusement, la relation de domination totale qu'exerce la cantatrice sur son poulain étant très loin du niveau des meilleurs films du genre. Le rythme est bien trop lent, il n'y a pas de véritable enjeu et les acteurs eux-même ne semblent pas vraiment y croire. Et puis, tout ce monde est présenté de façon bien trop opaque pour qu'on puisse s'intégrer dans le récit. D'ailleurs, Liberace est apparemment pianiste, mais on ne le voit que très rarement travailler, ce qui aurait sans doute apporté davantage de naturel au film.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=139160.html


vendredi 27 septembre 2013

Les Miller, une Famille en Herbe

Je m'attendais, à la sortie de ce film arrivé sans faire de bruit, à un résultat à l'image de l'affiche : un truc un peu niais, gentillet, à l'humour convenu et qui ne soit pas trop dérangeant. Ma foi, j'ai été ravi d'avoir fait l'effort de me déplacer pour infirmer ce pré-jugement hâtif ! Il se trouve que mis à part le fiston, les trois autres personnages ont une personalité intéressante et sont incarnés par des acteurs solides qui livrent une bonne prestation. Il n'y a aucune perte de temps au départ et on est très rapidement dans le cœur de l'action proprement dite. Il y a une vraie synergie autour des effets comiques qui sont tantôt surprenants, tantôt choquants (dans le bon sens du terme !) mais qui font toujours mouche ! Le format du road trip à l'américaine revisité dans un contexte où tous les protagonistes doivent prétendre être une famille marche du tonnerre. Tout ça ne redescend un peu que lors du dernier tiers du film, où les valeurs de la vraie famille américaine et la mise en place du happy-ending viennent ternir la qualité du film et son originalité. Mention spéciale à Jennifer Aniston, pour une fois très bonne et qui libère totalement son potentiel comique !

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193459.html


jeudi 26 septembre 2013

Riddick

Cette saga interplanétaire est curieuse. Le premier volet, Pitch Black, était une sorte de revanche sur Alien où l'on anéantissait tout risque de peur en remplaçant Sigourney Weaver par Vin Diesel, soit le mec pour qui on ne se faisait pas trop de soucis au milieu des méchantes bébêtes. Le film fonctionnait bien et avait le mérite d'être très rythmé et musclé. Le second volet, sorti en 2004, soit quatre ans plus tard, apportait à boire et à manger. L'univers avait été travaillé et offrait une palette de planètes aussi originales qu'austères, mais l'arrivée d'une armée de Power Rangers méchants venait un peu tout casser. Après leur avoir mis une leçon, Riddick revient dans ce troisième volet éponyme presque dix ans plus tard et , chose surprenante, toujours avec le même réalisateur. Quand on sait à quel point Vin fait sa diva sur les tournages et impose dans modifications de dialogues et de scénario aux réalisateurs, on ne peut que tirer son chapeau à David Twohy pour tenir le coup au fil des années. Tout de même, pour entrer dans le vif du sujet et de Riddick, on note que dans ce nouveau film, il semblerait que le chauve musclé ait refusé de faire le moindre effort ; toute la confrontation entre son personnage et les chasseurs de prime venus le capturer ne tourne qu'autour de la crainte que son nom évoque, sans que jamais il n'ait à confirmer ce statut d'homme dangereux par aucune action plus périlleuse que de bavarder en se la pétant. Et si la période de survie du anti-héros solitaire a son charme, l'absence de tout doute à propos du Furien nous laisse de marbre devant sa période de reconquête de ses moyens physiques. L'affrontement avec ses chasseurs n'est rien de plus qu'une banales série B, et les monstres serpentesques ne jouent pas un rôle assez grands pour vraiment peser sur l'histoire. Bref, les promesses ne sont pas tenues.

MA NOTE : 1/4

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lundi 23 septembre 2013

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines)

Arnaud Desplechin est de ces réalisateurs adulés par la critique et méconnus du grand public. S'il aime prendre son temps, ses films se caractérisent aussi par l'attachement qu'il a à s'enticher du quotidien de la vie des gens et de l'effet d'érosion qu'ont des moments banaux sur ses personnages, qu'il laisse libres. La mise en scène, elle, est légère pour ne pas interférer avec le côté "naturel" qu'il cherche à mettre en boîte. Je n'avais personnellement pas trop goûté son dernier film, Un Conte de Noël, acclamé par tant d'autres, le trouvant trop froid, trop distant, trop long, trop lent. Jimmy P a des bases communes avec les œuvres précédentes du réalisateur, mais on s'aperçoit rapidement que le film nous invite dans l'action au lieu de nous laisser de l'autre côté de l'écran. Il prend son temps, certes, mais nous offre deux personnages délicieusement interprétés et attachants, dont la complicité qui être mise à l'épreuve nous emportera dans l'émotion la plus sincère. Ces moments qui se succèdent dans une douce et agréable lenteur trouvent leur sens grâce à l'intensité qui règne ici, grâce au récit lui-même, mais surtout aux acteurs et à une réalisation parfaitement en adéquation avec le style voulu. Nous, spectateurs, sommes présents dans chaque moment vécu par les deux personnages et partageons leur expérience. L'avancée de l'histoire ne souffre d'aucun coup de théâtre ahurissant, et tout est parfaitement logique et crédible. On ressort touché par cette humanité bienveillante qui transpire de l'écran. Quand je repense à A Dangerous Method, je me dis que Cronenberg voulait certainement arriver à ce résultat là, en vain...

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=208939.html


vendredi 20 septembre 2013

Grand Central

Le flux des films sélectionnés à Cannes cette année s'intensifie. Après Belle Épine, où Léa Seydoux exerçait déjà son talent, Rebecca Zlotowski nous offre une œuvre à moitié dans le documentaire sur l'industrie du nucléaire, à moitié sur une histoire d'amour impossible entre deux des plus beaux joyaux du cinéma français. Alors que l'aspect documentaire nous enseigne bien des choses (je parle pour le commun des mortels) sur le travail dans les centrales françaises (exposition à la "dose", conditions de travail dans une atmosphère de crainte permanente, travail moins reconnu que celui des ouvriers EDF qui prennent moins de risque...), il est le point fort du film qui lui profère une réelle plus-value. Car l'amourette sauvage entre un Tahar Rahim qui est redevant envers le mari de son amante et une Léa Seydoux qui a chaud au cul et qui ne sait sur quel pied danser relève un peu du déjà-vu. D'ailleurs, l'évolution de ce pan de l'histoire est d'une logique implacable et ne surprendra pas grand monde. La lumière de ce long-métrage viendra surtout des excellents seconds rôles, magnifiquement interprétés par les grands Olivier Gourmet et Denis Ménochet. L'ambiance est là, le talent des acteurs est là, mais il manque quelque chose à l'histoire pour qu'elle nous emporte, qu'elle nous enivre.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206128.html


jeudi 19 septembre 2013

No Pain No Gain

Ce n'est à mon avis pas une blague, et ça aurait pourtant pu être le meilleur gag du film, mais sur l'affiche du film figure la mention "Le Meilleur film de Michael Bay". LOL. On parle du mec qui a fait Rock, Armaggedon, Pearl Harbor, la trilogie Transformers ou encore qui a gâché un super scénario en en faisant un film tout juste regardable dans The Island ? Deuxième rire jaune dans la foulée, son rival de toujours, Roland Emmerich, qui lui conteste le titre de pire réalisateur au monde depuis des années a lui aussi sorti un film à tout juste une semaine d'intervalle (White House Down) ! Ici, l'histoire se concentre sur un trio de décérébrés fans de culturisme, gonflés partout sauf là où ça importe vraiment pour la plupart des hommes : dans la tête et dans le slip. Je ne suis pas sûr que le titre du film soit parfaitement bien trouvé, puisqu'il voudrait nous dire que l'argent ne s'acquière que dans la douleur, or nos blaireaux choisissent la voie facile en kidnappant un millionnaire pour lui extorquer son argent. A partir de là, rien ne réussit comme prévu, le trio étant d'un amateurisme sans nom. Pour une fois, la mention "Ceci est une histoire vraie" bénéficie au film et est source de quelques rires francs lors de certaines situations rocambolesques qui atteignent un niveau de ridicule affligeant. Dwayne "The Rock" Johnson se révèle assez bon dans son rôle de junkie amoureux de l'église. Mark Wahlberg fait le taff et porte une bonne partie du film sur ses larges épaules musclées. Ed Harris est sous-exploité, ce qui est bien triste quand on connaît la qualité de cet acteur. Il faut dire que pour une fois, monsieur Bay fait dans la retenue... Je ne pensais pas dire ça de lui un jour, mais le film en pâtit ; il manque de rythme, mais surtout d'intensité. Alors que les évènements tragiques qui enfoncent les personnages à chaque fois plus loin dans l'illégalité s'enchaînent et devraient nous faire réagir, la froideur de la réalisation ne nous invite pas à faire partie de l'histoire et le résultat est sans appel : ce qui se passe à l'écran ne nous affecte pas et ne nous fait ni chaud ni froid. A partir de là, on sort de la salle en ne sachant pas vraiment ce à quoi l'on a assisté, mais en étant persuadé que ce film sera très rapidement oublié...

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41005.html


dimanche 8 septembre 2013

Conjuring : Les Dossiers Warren

Conjuring est un petit bijou qui pourrait bien devenir une sorte de référence dans le genre du film d'épouvante. Après nous avoir prouvé qu'il était capable de nous foutre les chocottes lors d'un mini épisode démonstratif d'une dizaine de minutes, le film aborde un côté didactique par le biais du couple formé par un "démonologue" et une médium, tous deux héros du film, réglant les problèmes de possession un à un comme un obèse réglerait son compte à une boîte de Célébration. Le choix des acteurs est bon, avec les très beaux et rassurants Vera Farmiga et Patrick Wilson, que l'on avait vu dans le déjà très bon Insidious, qui lui aussi différait de la plupart des films du genre. Conjuring a été voulu plus réaliste que ses rivaux et est donc narré sous forme de témoignage. En revanche, la réalisation apportée est bien digne de ce qu'on peut faire de mieux dans le cinéma de genre. J'en veux pour exemple la magnifique séquence de traveling ininterrompue lors de la première découverte de la maison hantée. La différence avec ses rivaux se joue aussi dans le temps qui est pris pour faire monter la pression. Le couple sauveur s'installe chez la famille de victimes et instaure presque un climat de colonie de vacances, avec le policier et l'étudiant en guest-stars aux premières loges ! Ici, aucune victime n'est à déplorer, et la manière de procéder prime sur le résultat, finalement peu important pour le spectateur. Seul le plan final renoue avec les codes du genre, laissant place à une suite et surtout à l'imagination de chacun d'ici là. Un bonbon dont il ne faut pas se priver !

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=203607.html


Insidious (2010)

Effrayant. Mes poils se sont hérissé à de nombreuses reprises. Le film respecte la trame classique d'un film d'épouvante et apporte de l'originalité : de l'humour qu'on ne trouve jamais dans ce genre de films (cf les exorcistes geeks qui nous font presque nous demander si on ne s'est pas trompé de salle). Il évite aussi une pluie de morts inutiles que l'on retrouve quasiment dans tous les autres films. La chute est un peu attendue, mais ne gâche pas du tout le film. A voir pour tous les amateurs du genre (épouvante, pas horreur, attention, pas d'amalgame !)

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182603.html


vendredi 6 septembre 2013

White House Down

Roland "Le Bourrin" Emmerich marque son retour sur grand écran avec un film d'action qui fait étrangement écho à La Chute de la Maison Blanche (ce qui signifie exactement a même chose en anglais...) sorti il y a 5 mois et demi, qui ne cassait pas des briques, malgré le retentissant fracas qu'on voyait à l'écran. Personne donc n'attendait un second film reprenant exactement la même thématique, et personne n'attendait non plus un film du Bourrin, qui s'était illustré pour la dernière fois dans le lamentable Anonymous, pire film de l'année 2012 ! Le casting est assez étoffé avec James Woods en méchant et l'agréable Channing Tatum en héros, mais Jamie Foxx est complètement à côté de ses pompes en président. Il en fait trop, sort des répliques qu'il voudrait cassantes alors qu'elles sont attendues et qu'elles semblent sortir droit de la bouche d'un lycéen et n'a pas le charisme nécessaire ni l'envergure d'un tel rôle, malgré tout le mal qu'il se donne. Le film en lui même n'est rien d'autre que le déroulement linéaire d'une action promise dans le titre. On notera l'effort vain du réalisateur de faire ressembler son film à Die Hard, accumulant plein de clins d’œil, allant même jusqu'à appeler son héros John Cale... Mais en vain, personne n'est dupe Roland ! On a tous compris que tu avais envie de faire péter le Capitole une seconde fois après l'avoir fait dans Independence Day et ainsi d'entrer dans le Guiness Book des records, mais tout le monde s'en fout... En résumé, le film fait le taff, mais ne restera pas dans les anales. C'est vite fait, vite consommé, vite oublié.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=205806.html


lundi 2 septembre 2013

Magic Magic

Le point le plus attrayant du film est certainement son casting ; le délicieux Michael Cera que l'on ne se lasse pas voir et Juno Temple révélation XXL de 2011 dans le superbe Killer Joe, où elle jouait déjà une pauvre fille, cette fois-ci au sens propre. L'affiche nous vend un huis-clos dérengeant à la Polanski des débuts mais calmez vos débuts d'érection messieurs, il n'en est rien. Malheureusement, le film n'atteint jamais l'intensité nécessaire pour nous éblouir, et il opère sur le même rythme de la première à la dernière seconde, ce qui peut créer des phases d'ennui alors qu'il s'agit d'un film d'1h30... Sans doute ne scénario ne va-t-il pas assez loin, et seul Michael Cera arrive à montrer l'étendue de son talent dans ce petit projet pourtant fort prétentieux (cf la promesse de l'affiche). Au final, on ressort de la salle avec de légers maux de tête, déçu de n'avoir pas été emporté davantage... Les paysages sont beaux mais sont inutilisés, de même que la moitié des personnages. Passage au casting US raté pour Sebastian Silva.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193631.html


Jeune & Jolie

Le buzz autour de ce film avait commencé à Cannes, il y a quelques mois, lorsque François Ozon avait déclaré lors de la conférence de presse de présentation du film que "toutes les femmes avaient comme fantasme ultime de se prostituer et de se faire violer par un beau mâle". L’œuvre du cinéaste portait déjà à débat, et désormais l'homme lui-même divergeait les opinions. J'ai personnellement un peu de mal avec son travail, mais j'étais resté sur la très bonne note qu'était Dans la Maison, sorti il y a tout juste quelques mois. L'intrigue de Jeune & Jolie tourne autour d'Isabelle, jeune adolescente qui fête ses 17 ans au tout début du film, et qui perd son pucelage pour marquer le coup. La jeune fille est absolument ravissante, sous les traits de la délicieuse Marine Vacth. Or, à son retour dans la capitale une fois l'été passé, Isa décide de mettre à profit sa popularité auprès des hommes en se prostituant via un site internet passerelle. On sait tout juste que l'élément déclencheur est un homme qui l'a accostée avec son amie à la sortie du lycée. L'heure suivante se compose d'ébats sexuels dans des hôtels luxueux ou de quartier, à l'arrière de Mercedes, avec des hommes plus ou moins âgés, bedonnant, la plupart mariés et tout à fait courtois. Le film contraste en ce point avec Elles, qui se voulait sans doute plus dramatique et qui était moins naturel, plus orienté dans son propos. Après la découverte de ses actes par sa famille, le dernier tiers du film s'attache à recoller la vie d'Isabelle dans un contexte sociétal plus sain et "normal" pour son âge et sa classe sociale. On notera la prestation de Frédéric Pierrot, toujours magistral, en beau-père mesuré, et de Fantin Ravat, saisissant en petit frère concerné et fasciné.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209525.html


dimanche 1 septembre 2013

Jobs

Les premières images montrent un Ashton Kutcher métamorphosé, véritable doublure de Steve Jobs, au moment de la présentation de l'iPod, moment charnière dans l'histoire d'Apple, qui lancera la marque dans une toute autre dimension. Tout le reste du film se déroule avant ce moment clé. Le premier problème, on le voit assez vite, est la manière dont Ashton singe le créateur de la marque au lieu de l'incarner. Sa façon exagérée d'imiter sa démarche frôle le ridicule. Ensuite, le scénariste n'a pas trouvé d'angle d'attaque qui rende le film passionnant. On se contente juste d'enchainer les évènements de manière linéaire, tous n'ayant vraisemblablement pas la même importance, mais le réalisateur n'en a cure et nous montre tout sur le même tempo. Le film est trop long, trop lent et ne comporte pas assez d'enjeux pour prétendre être davantage qu'une sorte de publireportage pas mal foutu en tant que tel. N'osez surtout pas comparer le résultat avec le modèle du genre The Social Network, réalisé par un maître et interpété par un excellent Jesse Eisenberg. Ce chef d'oeuvre avait également été scénarisé par le très remarqué Aaron Sorkin qui a écrit un autre biopic sur Steve jobs qui sortira dans quelques mois, et je mets ma main à couper qu'il sera infiniment meilleur que celui-ci, sans aucun relief.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=198187.html