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lundi 2 septembre 2013

Jeune & Jolie

Le buzz autour de ce film avait commencé à Cannes, il y a quelques mois, lorsque François Ozon avait déclaré lors de la conférence de presse de présentation du film que "toutes les femmes avaient comme fantasme ultime de se prostituer et de se faire violer par un beau mâle". L’œuvre du cinéaste portait déjà à débat, et désormais l'homme lui-même divergeait les opinions. J'ai personnellement un peu de mal avec son travail, mais j'étais resté sur la très bonne note qu'était Dans la Maison, sorti il y a tout juste quelques mois. L'intrigue de Jeune & Jolie tourne autour d'Isabelle, jeune adolescente qui fête ses 17 ans au tout début du film, et qui perd son pucelage pour marquer le coup. La jeune fille est absolument ravissante, sous les traits de la délicieuse Marine Vacth. Or, à son retour dans la capitale une fois l'été passé, Isa décide de mettre à profit sa popularité auprès des hommes en se prostituant via un site internet passerelle. On sait tout juste que l'élément déclencheur est un homme qui l'a accostée avec son amie à la sortie du lycée. L'heure suivante se compose d'ébats sexuels dans des hôtels luxueux ou de quartier, à l'arrière de Mercedes, avec des hommes plus ou moins âgés, bedonnant, la plupart mariés et tout à fait courtois. Le film contraste en ce point avec Elles, qui se voulait sans doute plus dramatique et qui était moins naturel, plus orienté dans son propos. Après la découverte de ses actes par sa famille, le dernier tiers du film s'attache à recoller la vie d'Isabelle dans un contexte sociétal plus sain et "normal" pour son âge et sa classe sociale. On notera la prestation de Frédéric Pierrot, toujours magistral, en beau-père mesuré, et de Fantin Ravat, saisissant en petit frère concerné et fasciné.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209525.html


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