Le hasard a voulu que le film sorte au moment où Nelson Mandela rend l'âme. Alors que des millions de personnes sont en deuil pour saluer celui qui a tout fait pour réunir blancs et noirs en son pays, le film développe une intrigue autour d'une théorie du complot à grande échelle visant à éradiquer les hommes, femmes et enfants de couleur dans la nation arc-en-ciel qui n'aurait alors plus qu'une seule couleur à son arc. Dans les points positifs, on notera un Orlando Bloom méconnaissable en beau-gosse flic bad-boy, à l'opposé de l'asexué Legolas ou de l’efféminé pirate du dimanche qu'on lui connaissait. De plus, les décors somptueux et contrastés apportent une véritable atmosphère unique au film, qui nous fait visiter Le Cap, des quartiers chics aux townships, que l'on avait découvert dans le très bon District 9. Forest Whitaker n'est là que pour trainer sa frimousse médusée et pour apporter la caution noire au film. Son personnage handicapé à la suite d'une attaque étant enfant est d'un ridicule affligeant tant il n'est pas développé. De plus, c'est une copie honteuse du personnage joué par l'excellent Matthias Schoenaerts dans Bullhead. Pour ce qui est du développement de l'histoire, on oscille entre un joli téléfilm et un thriller d'entrée de gamme, tout de même plaisant à voir.
MA NOTE : 2/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=190335.html
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