Tout juste trois ans après La Planète des Singes : Les Origines, ce second opus démarre là où s'était terminé le précédent : le virus à l'origine du développement cérébral des singes s'est transmis à l'Homme et en a tué la grande majorité. Ceux qui restent vivent dans la crainte, réciproque, de l'autre espèce dominante. Les vingt premières minutes du film sont consacrées à la vie en société des singes, dont on perçoit l'analogie avec l'Histoire telle qu'on la connaît. A ce moment-là du film, César, comme son nom l'indique, est tel un empereur tout puissant sur son peuple qui l'adule. Son détracteur, Koba le belliqueux, a une telle haine des humains qu'il fera tout pour déclencher la guerre, faisant ce qu'il a toujours reproché aux humains de faire aux singes. Le mal, l'envie, la jalousie, la soif de pouvoir seraient donc trans-genre et non cantonnés à l'Homme. Le film est d'une bonne facture, et les héros de chaque camp font tout pour éviter l'affrontement pourtant inévitable. Je suis très heureux de voir le sous-estimé Jason Clarke dans le rôle principal et tous les acteurs sont dans l'ensemble bons. Le point négatif du film vient de son manque de rythme. Le début tient bien la route, jusqu'à ce qu'humains et singes se mettent à réparer le barrage. Ce moment, crucial dans l'avancement de l'histoire, est le début d'une succession de longueurs. On sait où le film va, on sait que l'affrontement, qui est même le titre du film, va pointer le bout de son nez, et on nous tient en haleine bien longtemps avant de finalement le déclencher. Bon film, mais à trop vouloir en faire, il perd en intensité.
MA NOTE : 2/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206986.html
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