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mardi 22 janvier 2013

Cinéma : le Top 10 de 2012 !

Nulle, navrante, calamiteuse, ou tout simplement pauvre. On a entendu bien des adjectifs peu glorieux pour qualifier cette année de cinéma. Il faut dire que 2011 nous avait gratifié d'une belle poignée de pépites. En fait, le terme juste pour qualifier le cinéma en 2012 est sans doute "décevant". On nous avait promis des montagnes d'or, et au final on se retrouve avec un bon d'achats de 15€ pour Claire's Accessoires. Commençons par ce qui était un des films les plus attendus de tous les temps : Prometheus. Ridley Scott qui reprend le volant de la plus grande saga de tous les temps, qui plus est pour faire un prequel, ça avait de quoi faire monter la tension dans les slips, et l'attente autour de ce film était aussi grande que la pression sur les épaules de Rid'. Résultat, le spectateur est déçu. Même chose pour The Dark Knight Rises, pour des raisons complètement différentes. Si je n'ai personnellement pas été déçu par ce film que j'ai fortement apprécié, il en a été autrement pour une bonne partie du public qui plaçait la barre trop haut, s'attendant à un film du niveau de l'excellent précédent volet. Cette année a aussi vu fleurir ce que la presse a renommé "le pire Woody Allen" ou encore un mélange assez indigeste de super-héros à la sauce Marvel... Même l'adaptation de Millenium par l'un de mes chouchous David Fincher offrait une fin qui ne tenait pas debout. Je pourrais continuer la liste des grosses déception en citant J.Edgar, Cosmopolis, Rebelle, Jason Bourne, Total Recall, Voisins du Troisième Type et même Le Hobbit dans une certaine mesure.

Au milieu de ces décombres, quelques films, pour certains sortis de nulle part, ont apporté un rayon de Soleil sur nos écrans ternis par la tant de médiocrité sus-nommée. Comme je vais me tenir à 10 noms et que je ne vais pas tricher (ne sont sélectionnables que les films sortis en France entre le 1er Janvier et le 31 décembre 2012), je tiens à citer à la fin de ce préambule des films qui m'ont réjoui et qui auraient pu (ou pour les deux premiers d'entre eux dû) faire partie de cette liste (s'ils avaient été éligibles, ou tout simplement un tout petit poil meilleurs) : Le Monde de Charlie, The Hunter, End of Watch, The Descendants, De Rouille et d'Os, The Dark Knight Rises et Skyfall.

Voici donc la liste des 10 films préférés de Noir Amer pour cette année 2012 :

Numéro 10 : Despues de Lucia


Les premières images nous transportent immédiatement dans un film remarquablement filmé, où l'intensité est poignante de bout en bout. La relation entre une adolescente et son père, unis dans la douleur de la perte du troisième membre du foyer, est finement décrite. Mal à l'aise, mais contents de pouvoir compter l'un sur l'autre, ils trouvent malgré tout une forme de complicité dans le douloureux chemin auquel ils s'affrontent. Et, alors qu'on croyait avoir les clés du film en main, Ale, la fille donc, qui s'était apparemment bien acclimatée dans son nouveau lycée, est victime du mal du 21ème siècle. Mark Zuckerberg prévoyait il y a deux ans la disparition de toute vie privée d'ici 2025. Ale en fait les frais, mais est bizarrement consciente de la caméra qui filme ses ébats d'une nuit. Première incompréhension du spectateur. Ses amis fraichement trouvés se tournent alors contre elle de manière unanime, ce qui là aussi semble un peu gros, et se mettent à lui faire des crasses de plus en plus dures, pour terminer dans le très très trash. Le plus dérangeant est finalement le fait qu'Ale se résigne à être la sous-merde de son lycée alors qu'on aimerait la voir se rebeller. Il faut malgré tout louer les points positifs du film qui sont très nombreux. La tension est à son comble et les scènes sont effectivement très choquantes, même si on n’atteint pas encore le niveau d'Haneke. Les acteurs sont époustouflants, sans exception. Et enfin, il est tout bonnement impossible de s'ennuyer ni même de sortir du film pendant une minute, tant on est pris à la gorge. Un film très difficile à déconseiller aux âmes sensible, et qui met bien deux jours à être digéré.

MA NOTE : 3/4

Numéro 9 : Torpédo


François "l'embrouille" Damiens est la tête d'affiche de ce road-trip-movie franco-belge. Film qui est arrivé sans faire de bruit, inattendu, discret. On ne sait pas trop à quoi s'attendre, alors on s'installe dans un fauteuil et on se laisse faire. Et l'on est immédiatement pris en charge par l'acteur wallon. C'est dingue cette faculté qu'il a à accrocher l'écran, assez rare. Tout ce qu'il fait est juste, parce qu'il n'en rajoute pas. Un peu à l'instar de Joey Starr, ce type ne joue pas, il se met juste dans une situation qui pourrait être la sienne, et ça fonctionne à merveille. Ici, la dite situation est assez originale, et nous emporte dès le début. Pour renouer des liens avec son père, François doit gagner un concours auquel il est inscrit et où un diner avec Eddie Merckx est le gros lot. Seulement pour pouvoir y prétendre, il faut venir dans un magasin de sofa tourner la roue en famille, et c'est là qu'est tout le problème. Pas de famille à disposition. Alors il va s'en créer une. Et ce personnage accro au système D, gentil loser, va se transformer en porte-étendard de l'espoir, de l'optimisme, et devenir un modèle en son genre, donnant une belle leçon de vie à beaucoup de gens. Tour à tour drôle, gênant, touchant, ce film est un pari entièrement réussi. Non, les Américains ne sont pas les seuls à savoir faire ce genre de film. Non, le film ne tombe pas dans le tire-larme ou dans le pathos. Les acteurs sont géniaux ; tous. Le scénario est comme il faut. Pas de déjà-vus, pas de scène cliché, une fin honnête. La belle surprise du printemps est là, foncez !

MA NOTE : 3/4

Numéro 8 : Margin Call


Margin Call est le premier film de J.C. Chandor. Et le réalisateur a usé de toute son ingéniosité pour livrer un film propre, sobre, et honnête sur les dérives financières dont nous connaissons tous les conséquences quatre ans pus tard. Ce qu'on nous donne à voir durant ces deux heures où la tension monte de façon palpable minute après minute, ce n'est pas exactement LA naissance de la crise économique de 2008, mais plutôt son ascension pour atteindre l'envergure qu'on lui connait. Tout démarre par la prise de conscience du problème, élément déclencheur qui lance véritablement le film. Dans ce contexte difficile, les requins se bouffent entre eux et l'on se délecte des jeux d'acteurs parfaitement imbriqués dans leurs personnages, qui doivent user de stratégie politique pour s'en sortir, à petite comme à grande échelle. A l'aube de la seconde guerre mondiale, Churchill avait lancé à Chamberlain, représentant français venu signer des accords de non agression avec une Allemagne conquérante "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur, et vous aurez la guerre". Cette phrase est largement applicable aux dirigeants de cette société d'holdings qui, plutôt que de couler seuls, ont voulu s'en sortir en disséminant leur produits partout au risque de contaminer le marché ; ce qu'ils ont fait, en plus de faire mettre la clé sous la porte à leur entreprise. C'est tout ceci que montre le film, avec un rythme et une vulgarisation du propos parfaitement adaptés. La réalisation est juste comme il faut, et les acteurs sont formidables. Un film à voir !

MA NOTE : 3/4

Numéro 7 : Camille Redouble


Noémie Lvovsky, ou la pépite quadragénaire française, étincelante lors de chacune de ses apparitions, souvent sous forme de second rôle, est ici devant et derrière la caméra en plus d'avoir assuré l'écriture du scénario en partie. Toujours pétillante et dégageant une énergie follement entrainante, elle réussit un coup que Donzelli a complètement loupé cette année : celle de l'élément perturbateur métaphysique inexplicable. Du jour au lendemain, Camille se retrouve plongée dans sa vie 25 ans auparavant, juste avant ses 16 ans. La vraie bonne idée du film est de faire jouer les personnages à l'âge et avec l'apparence dont Camille se souvient. Elle garde donc son apparence à 40 ans, tout comme son mari. Le film nous envoûte grâce à une intensité de chaque instant qui nous ballade tour à tour entre humour et émotion. On évolue dans le souvenir éveillé de cette femme au parcours chaotique et on s'émerveille avec elle, à travers ses yeux, de ce tour de magie fantastique qui lui met la larme à l’œil à chaque redécouverte de la période de son adolescence. Comme ce film est réjouissant, dynamisant ; on en ressort avec la pêche ! L'équipe du film est la même que pour l'excellent Les Beaux Gosses (que tout le monde doit regarder !) mais dans le désordre.

MA NOTE : 3/4

Numéro 6 : Killer Joe


William Friedkin, c'était il y a 40 ans French Connection et L'Exorciste. Alors certes ça fait longtemps, certes il a fait beaucoup de films depuis qui ne connaissent pas le même bonheur, mais le gars est capable. Et l'étincelle en lui s'est amplifiée pour réaliser ce petit bijou venu de nulle part. Voici un film qui traite la violence psychologique exercée par un Matthew McConaughey transformé (car très bon !) sans jamais utiliser d'artifices visuels ou sonores afin de renforcer les effets. Tout est nature, ce qui rend le film assez déconcertant, car on se demande sans cesse si on assiste à une comédie dramatique, à un thriller psychologique ou à un film policier. La froideur et le calme de ce Joe ainsi que son parfait contrôle de la situation nous rappellent l'excellent Funny Games, en moins violent toutefois. La banalisation de la tension, de la menace, de la situation sexuelle malsaine que ce tueur entretient avec la fillette de la famille qui l'a embauché accompagnée d'une mise en scène d'une légèreté totale foudroient le spectateur de réalisme. A chaque scène, on se demande à quel moment exactement la situation bascule. Quelle phrase, quel acte, quel élément est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ? Dans cette vie que les protagonistes subissent, que ferions-nous à la place de chacun d'entre eux ? Tous ces questionnements nous traversent tout au long du film qui passe d'un seul trait. La vraie très bonne surprise de 2012.

MA NOTE : 3/4

Numéro 5 : Moonrise Kingdom


Une affiche étrange, un casting de folie, un scenario un peu barré, un décor fascinant, des acteurs déjantés. Et Wes Anderson aux manettes, en quelque sorte à mi-chemin entre Tim Burton et Terrence Malick (en prenant le meilleur des deux). Ici, la mise en place est un peu laborieuse, mais une fois qu'elle est faite, tout n'est que pur bonheur pour le spectateur. Anderson a réussi à filmer ses acteurs dans des situations dans lesquelles on ne les attendait pas ; Bruce Willis vilain, très mal fagoté et quelque peu stupide, Edward Norton immature et irresponsable, à la limite de la dépression, Bill Murray en ignoble personnage... L'histoire tourne autour de deux enfants de 12 ans qui veulent vivre une aventure et s’échappent ensemble dans la nature pour la vivre. Les situations qu'ils rencontrent, et leur manière d'y faire face sont du petit lait. Certes on rit, mais on est également plongé dans l'histoire où  l'on se projette, faite d'amour, passionnée et passionnante. Sur la forme, le parti-pris de Wes Anderson est semble-t-il de filmer en centrant chaque plan sur le personnage de manière à rendre tant que possible l'image symétrique. Ça m'a un peu dérangé au début, mais il a le mérite de tenir son engagement jusqu’à la fin, et au fur et à mesure du film, on peut se rendre compte de l'effort que cela a du nécessiter. Le film est court, dynamique, drôle, touchant, beau... Et il mérite largement d’être vu.

MA NOTE : 3/4

Numéro 4 : Jusqu'à ce que la Fin du Monde Nous Sépare


Il y a tout juste un an, on assistait à un Mélancholia qui nous laissait dans un état de choc, les pupilles dilatées, la bouche béante, le poux accéléré. En tout début 2012, on prenait une seconde claque en regardant le très bon Take Shelter.

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare est le troisième film apocalyptique qui sort en un an, mais celui-ci propose un traitement très différent des deux précédents. Ceux-ci étaient fatalistes du début à la fin, très portés sur la forme, et avec une vision totalement pessimiste sur le comportement humain face à l’inévitable fin. Ici, on aborde le sujet par la comédie. Pas une comédie qui fait rire aux éclats, non, mais qui nous fait sourire et nous poser tout un tas de questions. Et tout dans ce film est crédible au plus haut point. Tout. C'est l'immense qualité du film. Son traitement nous laisse espérer une fin heureuse alors qu'on sait depuis le départ que la Terre vit ses dernières heures. Et pourtant, on se laisse avoir par cette légèreté. Que faire quand on sait que la Terre va disparaitre dans trois semaines ? Et bien, sensiblement la même chose ; tondre la pelouse, continuer d'aller au travail, faire le ménage... Car quoi faire sinon ? Nous serions perdus sans nos activités habituelles, semble nous dire Lorene Scafaria, la réalisatrice. Et je pense qu'elle a bien raison. Alors certes, les conneries se font un peu plus intensément ; on baise sans capotes, parce qu'à quoi bon se protéger quand on est certain de mourir dans la quinzaine ? Mais les gens restent attachés à leur mode de vie jusqu’à la fin. Le déroulement du film, du scénario, se fait avec une grande justesse. Le film prend son temps, comme pour laisser le spectateur penser que tout va bien. "There is no rush !" Il n'y a rien à faire, juste à attendre l'inévitable. Il faut aussi parler de Steve Carrell absolument éblouissant dans ce rôle, le meilleur de sa carrière. Il devrait y avoir dans les Oscars une nomination pour l'homme qui a le plus progressé, comme en sport, et il serait sûr de gagner celui là. Il éblouit l'écran lors de la séquence finale qui est d'une force innommable. Et alors que le générique de fin défile à l'écran, le film continue dans votre tête. Vous vous repassez les images, vous rendez compte du cheminement, vous demandez ce qui valait la peine d’être fait, ce que vous auriez fait. Assurément un film qui marque.

MA NOTE : 3/4

Numéro 3 : Argo


En ce qui concerne Ben Affleck, c'est clair, il y a eu un avant et un après 2007. Alors qu'avant cette année fatidique, il incarnait le maillon faible du duo qu'il formait avec Matt Damon (qui avait réussi à s'imposer comme un gros cachet dans les productions américaines), Ben a vu la tendance s'infléchir lorsqu'il a réalisé son premier long-métrage, Gone Baby Gone. Salué par la critique, le film a sans doute eu un impact énorme sur la carrière du beau brun. Habitué des superproductions niaises où il tenait le rôle du grand dadet dénué de charisme, Ben change radicalement de registre et acquiert d'un coup de la crédibilité dans le monde du ciné d'auteur américain, d'autant plus qu'après Will Hunting, qui avait jusque là bien plus profité à son compère, cela faisait une belle piqûre de rappel. Second coup de force deux ans plus tard, cette fois-ci en tant qu'acteur, avec la sortie du très bon Jeux de Pouvoir, où Ben joue avec sobriété un rôle pas évident. Ceux qui croient toujours au coup de chance vont définitivement avoir le bec cloué avec le très bon The Town, de et avec monsieur Affleck. Il s'impose avec ce second long-métrage comme un réalisateur de grand talent qui aime traiter la violence avec un oeil subjectif et un angle "social". La sortie de son troisième long-métrage, Argo, est donc un évènement attendu. Et dès les premières minutes, on sait que l'on va assister à du grand cinéma. Les premiers rappels historiques sont immédiatement très critiques vis à vis du rôle joué par les USA dans les conflits mondiaux ; le film continuera sur cette ligne abrasive envers la politique extérieure américaine durant toute la durée du film. La narration est extrêmement bien faite : on jongle avec perfection entre faits historiques, scènes de tension et moments scénarisés avec beaucoup de touches humoristiques. On en apprend également beaucoup sur le fonctionnement de la grosse machine hollywoodienne, qui en prend pour son grade au passage. Si le film fonctionne aussi bien, c'est aussi parce qu’il est servi par les magnifiques prestations de ses acteurs, à commencer par John Goodman et Alan Arkin, superbes en producteurs de cinéma magouilleurs. Argo offre aussi une réelle tension palpable sans que le film n'en fasse trop à aucun moment. L'équilibre est parfait entre amusement dû à la solution proposée aux personnages qui se doivent de jouer le jeu et risque énorme de se faire prendre, ce jusqu'aux dernières minutes. Au final, Argo est non seulement le meilleur film d'espionnage de l'année, mais aussi un des immanquables de 2012, une petite pépite qui fait du bien au cinéma en temps de vache maigre.

MA NOTE : 3/4

Numéro 2 : Take Shelter


Après le très réussi Mélancholia il y a quelques mois, voici un nouveau film qui traite à la fois de folie et d'apocalypse. On retrouve à l'écran deux excellents comédiens qui nous éclaboussent de tout leur talent. L'atmosphère, les images ainsi que Chastain ne sont pas sans nous rappeler l'atmosphère mystique de Tree of Life. L'intensité croissante du récit ainsi que l'adversité que le père de famille construit lui-même autour de lui au fil du temps nous prennent chaque minute un peu plus à la gorge, pour nous offrir deux minutes finales de chair de poule et de sang glacé. Premier film de 2012 à voir !

MA NOTE : 3/4

Meilleur film de 2012 : Amour


Michael Haneke, c'est deux Palmes d'Or lors des quatre dernières années, une envergure de taille sur le cinéma et une poignée de films qui ont marqué les spectateurs. La dernière Palme d'Or en date, c'est donc Amour, dernier petit bijou créé par le germano-autrichien. Continuant à traiter des thèmes difficiles de forte manière, Haneke s'attaque ici à la fin de vie au sein d'un couple magnifiquement interprété par les brillants Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva. Le premier est sidérant de courage et de volonté et la seconde est touchante dans sa façon d'envisager sa fin. L'énergie et la communion entre ces deux personnes est plus forte que tout et laisse à réfléchir sur l'évolution des rapports humain durant le vingtième siècle. L'amour est plus fort que tout. On serait prêt à tout pour rester au près de l'être aimé. L'aggravation progressive et certaine de l'état de santé de la femme choque tout le monde mais pas le mari, pour qui la relation et le lien qu'il entretien avec elle dépassent haut la main ces obstacles. Quoi qu'il arrive, il sera là, toujours. La maladie le touche lui autant qu'elle. Les réactions des proches semblent or de propos, et pourtant, en y réfléchissant bien, on n'agirait pas différemment à leur place. L'impuissance face à une situation fatale est quelque chose que ce cinéaste adore montrer, et qu'il fait de la plus belle des manières. On est prisonnier, aux côtés des protagonistes, du sort. Le dénouement est amené de manière naturelle et logique, et est davantage vécu comme une preuve d'amour, comme une délivrance, qu'autre chose. Ce film est marquant et reste très longtemps dans les esprits, à l'instar des précédents films du réalisateur.

MA NOTE : 4/4

Tous ces films sont de bonne factures et méritent d'être vus, et je serais ravi que vous me fassiez part de vos impressions une fois que vous les aurez vus. En attendant, je vous souhaite une bonne année 2013 dans les salles obscures !

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