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mercredi 27 mars 2013

The Place Beyond the Pines

Cet endroit au-delà des pins, on nous le montre en trois étapes. La première est centrée sur une petite frappe au sang chaud et qui démarre au quart de tour. Ryan Gosling, quoique fort maquillé, est intéressant dans ce rôle mais on joue trop sur des références à Drive, comme l'accentuation de son mutisme ou le côté pilote hors-pair. Ce premier tiers est également celui où l'on a le plaisir de retrouver l'excellent Ben Mendelsohn qu'on avait découvert dans Killing Them Softly. Il s'agit en fait pour Ryan de subvenir aux besoins de sa famille, et il s'y prend en braquant des banques. Rien qui ne soit pas déjà vu des dizaines de fois. Le second tiers est axé sur le policier qui a stoppé ce malfrat, incarné par Bradley Cooper. Le film se concentre sur les remords et doutes ressentis par le personnage, mais n'est pas assez intimiste pour rivaliser avec les chefs d’œuvres du genre. Le dernier tiers, beaucoup trop prévisible et attendu, et même conventionnel, mets en scène les deux fils des deux précédents protagonistes qui vont évidemment équilibrer le score... Malgré un jeune Dane DeHaan qui prouve tout le talent qu'il a, cet partie superflue confirme l'impression qu'on avait déjà du film : c'est lent, c'est long et surtout on ne voit rien de nouveau qui soit particulièrement intéressant. La réalisation est bonne, les acteurs sont dedans, mais l'histoire manque de mordant. Tout ceci est pâle, banal, légèrement ennuyeux. Dommage car avec un tel casting, on était en droit d'attendre mieux.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=194891.html


dimanche 24 mars 2013

La Chute de la Maison Blanche

J'entends déjà les peine-à-jouir hurler au scandale, mais je vais tout de suite lâcher mon pavé : oui, ce film tient toutes ses promesses et constitue un film d'action en huis-clos qui tient tout à fait la route. Certes, on est très loin d'un Piège de Cristal, et ce long-métrage ne figurera dans aucun top 10 de l'année, mais quand même, le film ne démérite pas. L'intrigue est simple et limpide et nous plonge rapidement dans l'action, après un petit quart d'heure de présentation des personnages. Certes, les dialogues ne sont pas d'une finesse de broderie, mais le film est dédié à un large public qui saura s'y retrouver. Les acteurs tiennent leur rôle, et le dénouement est crédible aussi. Vient la question du patriotisme ; oui, les personnages sont patriotiques, chauvins, tout le bordel, mais c'est comme ça aux USA, alors pourquoi devrait-on modifier ce trait de caractère particulièrement prononcé chez nos confrères d'outre-Atlantique ?

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=204923.html


vendredi 22 mars 2013

Warm Bodies

Le film prend des risques en étant sans arrêt sur le fil entre comédie romantique un poil mièvre et parodie d'un genre horreur/épouvante à base de zombies. Il se trouve que si l'équilibre a parfois du mal à être trouvé, l'équilibriste réussit l'exploit de ne pas tomber. On rit de temps en temps, mais surtout, on trouve un intérêt à découvrir cet univers original du point de vue de plusieurs populations bien différentes. L'acteur principal, Nicholas Hoult, est excellent dans ce rôle. On pourrait repocher au film de ne pas aller assez loin dans la transgression des genres et de manquer un peu de rythme et d'ambition. Au final, on se retrouve avec un produit correct qui fait l'affaire pour vous divertir en soirée.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=190969.html


jeudi 21 mars 2013

Le Monde Fantastique d'Oz

On avait toutes les raisons du monde d'être enchantés à l'idée d'un tel film. Premièrement, tous ceux qui ont eu la chance d'être bercés avec la monde d'Oz dans leur jeunesse en gardent forcément un doux et puissant souvenir. Ensuite, la réalisation est confiée à Sami Raimi, soit pas n'importe qui, mais quelqu'un de talentueux, expérimenté et qui a déjà réussi avec succès une adaptation risquée : SpiderMan. Enfin, le casting, à commencer par James Franco (décidément très bien accompagné à l'écran ces derniers temps), continue d'alimenter tous les espoirs. Il faut savoir que ce nouveau Oz n'est pas un remake pour une bonne et simple raison : Disney n'a pas réussi à racheter les droits. On a donc droit à pas mal de clins d’œil et à une histoire sous forme de prequel. Le début du film en noir et blanc et 4:3 est une formidable trouvaille, tout comme la transition vers le 2.35 coloré suite à une tempête irréelle. Toute cette première demi-heure est une réussite. La découverte du monde enchanté qui s'ensuit est également de bonne facture, même si on aimerait un chouïa plus d'inquiétude, de malaise, de menace, qui étaient omniprésents dans les films précédents. Ici, on semble arriver directement dans le pays des Bisounours. On présente ensuite le magicien prophétique aux princesses, et c'est là que ça se gâte. Si les personnages secondaires numériques sont formidables, les femmes ne sont pas assez creusées et sont bien trop lisses et lisibles, tout comme l'intrigue d'ailleurs. Les décors ne sont pas assez travaillés et les couleurs sont trop flashy. Tout cela manque de charme. La méchante sorcière et son monstre de soeur ressemblent à des personnages du Club Dorothée et on dévie dans le mauvais film pour enfants, avant que le pilote du navire ne redresse la barre dans le dernier quart d'heure. Ouf. Au final, on se retrouve avec un film qui tient honnêtement la route, mais qui est tout de même décevant en considérant la matière qu'il y avait à disposition.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=180655.html


mercredi 20 mars 2013

Un P'tit Gars de Ménilmontant

Olivier Marchal, acte 74 ! L'homme qui faisait toujours le même film une fois par an revient donc au cinéma une énième fois avec le même rôle, grosso modo : un ancien braqueur tout juste sorti de prison et en pleine réinsertion. Seulement, ce qui entoure ce postulat de départ tient du miracle : tout, absolument tout n'est que facilité scénaristique. L'homme chez qui il avait planqué son butin est comme par hasard un truand de première. Son ex-femme est en couple avec un homme qui comme par hasard la trompe. Son fils qui est emmerdé par une bande de voyous est comme par hasard fan de danse classique, ce qui ne fait que rajouter au cliché. Je vais m'arrêter là alors que la liste exhaustive serait longue comme la ligne droite Longchamps. Tous les problèmes sociaux sont abordés sous forme de clichés ridicules. La pute qui tombe amoureuse du client renfermé sur lui-même dès le second rendez-vous, qui passe la nuit avec lui et refuse de le faire payer ; sérieusement ? En fait, on se demande quand exactement Mimie Matty va entrer en scène. Et finalement, ça ne serait pas pire. Au final, le film allume plein de mèches de tous les côtés et ne va au bout que de la moitié des intrigues qu'il a lancées. Il s'arrête brutalement sans raison apparente. Comme cette critique.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=192343.html


Le Dernier Exorcisme 2

Un film d'épouvante qui ne fait pas peur, c'est un peu con. Quand il est mal mis en scène avec des effets sonores débiles et que les acteurs sont peu crédibles, on touche le fond. Rien de nouveau, d'intéressant. Juste une sombre merde à vite oublier. Next.

MA NOTE : 0/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=201831.html


Spring Breakers

Un gang de filles venues d'une petite ville sans ambition ni espoir de vie meilleure décident de passer du côté obscur de la force pour pimenter leur quotidien, et même le chambouler pour passer le reste de leur vie au Soleil. On a déjà vu ça il y a quelques mois, avec le médiocre Foxfire, Confessions d'un Gang de Filles. Il faut croire que le sujet n'est pas très porteur à l'écran, car ce nouveau film n'est pas une grande réussite non plus, même s'il est d'un meilleur niveau. Déjà, techniquement, la photo est très belle, faisant bien ressortir des couleurs flashy revêtant l'état d'esprit des filles. La bande originale est également de bonne facture. Les adolescentes sont toutes bien dans leur rôle, et James Franco est excellent en rappeur / trafiquant en tout genre / dealer. Voilà pour les points positifs. Car le film manque vraiment de rythme, de mordant, de tout ce que vous voulez qui fasse que le spectateur se passionne pour ce qui se passe à l'écran. Pas assez de violence, de sexe, d'actes choquants ne viennent épauler un scénario assez léger. Les personnages féminins ne sont pas assez creusés et n'évoluent pas. Sentiment très mitigé donc. Et puis, malheureusement, la scène de fellation fait bien pâle figure face à celle de l'excellent Killer Joe...

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=199070.html


mardi 19 mars 2013

20 Ans d'Ecart

Ça devait être un film moyen, prévisible, tout juste souriant et avec des acteurs bof bof et un réalisateur qui assurerait le nécessaire. C'est en tout cas ce qu'on pouvait attendre après lecture du casting. Virginie Effira, aussi belle soit-elle (oulalalala !), est davantage connue pour animer des émissions pour distraire la ménagère de 50 balais que pour figurer dans les meilleurs long-métrages de l'histoire récente du septième art. Pourtant, il se trouve que tout fonctionne très rapidement bien. La rencontre n'est pas trop appuyée ni étirée en longueur (elle est même plutôt courte et crédible). Pierre Niney (qu'il faut apparemment toujours associer avec la mention "de l'académie française", la classe) joue très juste et tire Virginie dans son sillon. Son rôle à elle lui va bien, et elle n'en fait pas trop. Si le film nous offre de nombreux rires, la mention spéciale en revient au rythme, toujours soutenu, qui nous tient en éveil tout au long du film qui ne souffre d'aucun temps mort. Quelle bonne surprise ! Quel plaisir ! Sachez que, contrairement à ce que disent les piliers de bars, il est bien plus difficile de faire une comédie réussie qu'un film dramatique. Le mauvais humour ne pardonne pas. Et quand bien même l'humour est efficace, il faut l'imbriquer dans une histoire qui tienne la route et qui ne soit pas ennuyeuse. C'est le cas ici, alors ne boudons pas notre plaisir !

P.S. : apparition rare et remarquée de Sophie Marie Larrouy dans son élément naturel, la mode !

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209732.html


lundi 18 mars 2013

Jappeloup

Le canasson est à la mode en ce moment. Le mouvement a été initié il y a un an par l'épouvantable Cheval de Guerre de Spielberg, poursuivi par la comédie franchouillarde Turf (que je n'ai pas eu le courage d'aller voir), popularisé par l'affaire de la fausse viande de boeuf, et présenté sous forme de récit historique/dramatique dans ce Jappeloup. L'histoire, qui ne laisse pas beaucoup de marge de manœuvre car adaptée de faits réels, est malheureusement cousue de fil blanc, on s'en rend bien vite compte. Construction d'une destinée à partir d'un événement idéal(isé) et sortant de l'ordinaire (un cheval tout petit mais qui saute bien haut !), développement des personnages chacun de leur côté, rencontre des personnages sans attirance réciproque, première tentative de couple soldée par un échec, deuxième tentative qui mène à des succès, second échec qui mène à la rupture, élément perturbateur, reformation héroïque du couple. Tout est dans la bande annonce qui dure deux minutes trente. Le film, lui, fait deux heures quinze. Quelle est donc la plus-value de ces deux heures, douze minutes et trente secondes ? Très bonne question à laquelle il est bien difficile de répondre... Si Canet incarne très bien la grosse tête de con immature et égoïste, les acteurs, à commencer par sa femme, sont plutôt mauvais. Pour être juste, ce sont en fait les dialogues qui sont très mal écrits et qui sonnent creux, faux. Ils manquent cruellement de naturel, d'authenticité. Sur le plan technique, c'est très mal foutu. Dès les premières secondes du film, le réalisateur insiste lourdement sur chaque détail dramatique en faisant une combinaison systématique ralenti + gros plan d'un mauvais goût affligeant, d'autant plus accompagnée d'une musique qui accentue le tout. Beurk. Passez donc votre chemin, cette bouillie sans intérêt peut largement attendre une diffusion télé pour être vue.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=175607.html


lundi 11 mars 2013

A la Merveille

La sortie en salles d'un nouveau Terrence Malick est toujours un évènement dans le microcosme des cinéphiles. Cette excitation était ici renforcée par le fait que le précédent film, The Tree of Life, était un pur bijou qui d'ailleurs avait reçu la Palme d'Or. Deux ans après, l'image est toujours aussi belle. Malick s'entoure des meilleurs chef opérateurs du monde et sait exactement ce qu'il veut obtenir. Le résultat à l'écran est donc sublime. Le son accompagne l'image très doucement. Très peu de paroles permettent de ne pas altérer cette poésie sensorielle qui nous enveloppe doucement. Le problème ici est que pour tenir un film entier sur cette légèreté scénaristique, il faut créer une intensité très forte, de par la mise en scène et le jeu des acteurs. Cet équilibre était parfaitement trouvé dans The Tree of Life, mais ne l'est pas ici. Les acteurs sont trop faibles pour supporter le poids d'un film de ce genre. Seul les parties sur Javier Bardem et son doute quant à sa foi sont une véritable réussite. Comme son personnage le dit, "il y a deux sortes de lumières ; la lumière naturelle et la lumière spirituelle". Il semblerait bien que Malick parvienne à filmer ses scènes avec un éclairage spirituel. Techniquement, on est à un niveau astronomique. Malheureusement la sauce ne prend pas du côté de l'histoire, trop molle et banale. Je précise aussi que comme tout film de Terrence Malick, il est à réserver aux plus purs cinéphiles uniquement et n'est pas regardable par les quidams qui s'ennuieront à mourir.

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178063.html


dimanche 10 mars 2013

Hansel & Gretel : Witch Hunters

On regarde sa purée, on trempe la fourchette dedans. L'odeur qui s'en dégage n'est pas désagréable, mais elle ne sent pas vraiment les pommes de terre. On trempe la fourchette dedans. Boum, tout s'affaisse. Pas de tenue. En bouche, pas de saveur. Quelle arnaque. Cette purée nous fait retomber dans les bassesses des films d'heroic fantaisy sur fond de contes populaires type Van Helsing ou La Ligue des Gentlemen Extraordinaires... Aucun plaisir partagé, avec comme seul point positif une digestion rapide. Les deux acteurs principaux, normalement bons, sont ici transparents. Les effets spéciaux sont dignes de téléfilms de jeunesse en matinée de vacances scolaires, et l'intrigue est naze et inintéressante et très, très, très mal construite. L'histoire des deux chasseurs est révélée à la bétonneuse et n'est pas du tout exploitée. Tout est sonne faux. Passez votre chemin, préférez plutôt Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires dans le même genre.

MA NOTE : 0/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=175244.html


vendredi 8 mars 2013

Au Bout du Conte

On avait eu Camille Redouble en 2012 ; Au Bout du Conte est le film français mentholé de ce début 2013. Le vent de fraicheur qu'il amène vient de toute part. Les acteurs, pas tous excellents (notamment les deux jeunes) sont pourtant idéalement exploités dans leurs rôles respectifs. L’entremêlement de leur histoire et de celle de leurs parents, à coups de fondus enchaînés stylisés "dessins animés" se fait à merveille et avec de nombreuses touches comiques faisant allusion aux contes classiques de jeunesse. Bacri est immense ; drôle, déconcertant, humain, touchant. L'intrigue méta-physique qui tourne autour de son personnage nous tient alarmés jusqu'à la toute fin du film. On rit mais on s'inquiète aussi, donc, l'atmosphère et les décors aidant. D'ailleurs, jamais Paris n'a autant ressemblé à une forêt enchantée, dénuée de foule et de rues étriquées. La bande originale est magnifique, et je vous rassure, je ne parle pas de Benjamin Biolay, assez moyen dans ce film car probablement pas à l'aise dans son rôle, le seul qui ne soit pas assez travaillé. Pour le reste, c'est tout bon, allez-y et vous passerez un vrai moment agréable !

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=201455.html


jeudi 7 mars 2013

Möbius

Un titre étrange, que ce Möbius. On nous explique au milieu du film, de la même façon qu'un cheveux qui tombe sur la soupe, ce dont il s'agit. Cette scène très mal intégrée pue la séquence pour bande-annonce, en plus d'être explicitement l'explication donnée au spectateur du pourquoi du comment de la raison du titre. Ce stratagème idiot est à l'image du film ; vain. L'intrigue aurait besoin d'un très, très sérieux coup de fouet, à l'instar des personnages. Jean Dujardin est à son meilleur, c'est à dire très moyen. Il se meut tel un Gérard Depardieu alors qu'il est censé incarner l'égal d'un Daniel Craig. L'amourette aussi arrive soudainement sans trop de crédibilité, ni pour l'un ni pour l'autre personnage. Cécile de France n'a que sa très grande beauté à offrir, et comme tout élément du film est en retenue, elle en fait de même quand il s'agit de faire l'amour. Pourtant, il s'agit peut-être de la scène la plus crédible du film, bien qu'originale. Autre chose, messieurs, quand vous avez Tim Roth dans votre casting, exploitez-le ! Faites-en quelque chose ! Il y a une atmosphère douceâtre à garder de ce film, mais il faut rentrer dans le tas à un moment et en tirer quelque chose. Ici, rien. Tout le monde s'est arrêté et personne n'y croit. Le spectateur non plus, malheureusement.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=197303.html


vendredi 1 mars 2013

Antiviral

Austère, dérangeant, léché, le premier long-métrage du petit Cronenberg a beaucoup d'atouts pour ce film de genre "Cronenbergien". L'esthétique y trouve une place importante, alors que tout le monde cherche à s’inoculer des virus de stars en évoluant dans un milieu blanc immaculé. Si le personnage principal, magnifiquement interprété par un Caleb Landry Jones (à suivre !), nous transporte de bout en bout tout en étant rongé de l'intérieur par une variété infernale de maux, le film souffre par contre d'un problème de rythme ; à trop vouloir être sans arrêt perturbant, le spectateur n'a pas de temps de repos et c'en devient lassant. L'univers malsain, finalement interprété au mieux par la propriétaire des lieux, figure maternelle du rouquin complétement insouciante et détachée de faiblesses physiques du rejeton, marque les esprits. On n'est en fait pas si loin de cette société. La vie telle que nous la connaissons pourrait facilement, à coups de quelques décision politico-économiques, basculer dans des eaux troubles comme ceci. De bonnes idées pour un débutant qui a de l'avenir et qui, semblerait-il, a pris le créneau d'un certain Andrew Nicoll, aux abonnés absents depuis le gâchi Time Out et sa collaboration au nouveau projet Les Âmes Vagabondes...

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=199161.html