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mercredi 20 mars 2013

Un P'tit Gars de Ménilmontant

Olivier Marchal, acte 74 ! L'homme qui faisait toujours le même film une fois par an revient donc au cinéma une énième fois avec le même rôle, grosso modo : un ancien braqueur tout juste sorti de prison et en pleine réinsertion. Seulement, ce qui entoure ce postulat de départ tient du miracle : tout, absolument tout n'est que facilité scénaristique. L'homme chez qui il avait planqué son butin est comme par hasard un truand de première. Son ex-femme est en couple avec un homme qui comme par hasard la trompe. Son fils qui est emmerdé par une bande de voyous est comme par hasard fan de danse classique, ce qui ne fait que rajouter au cliché. Je vais m'arrêter là alors que la liste exhaustive serait longue comme la ligne droite Longchamps. Tous les problèmes sociaux sont abordés sous forme de clichés ridicules. La pute qui tombe amoureuse du client renfermé sur lui-même dès le second rendez-vous, qui passe la nuit avec lui et refuse de le faire payer ; sérieusement ? En fait, on se demande quand exactement Mimie Matty va entrer en scène. Et finalement, ça ne serait pas pire. Au final, le film allume plein de mèches de tous les côtés et ne va au bout que de la moitié des intrigues qu'il a lancées. Il s'arrête brutalement sans raison apparente. Comme cette critique.

MA NOTE : 1/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=192343.html


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