Darren Aronofsky s'était fait un nom auprès du grand public avec son second film, Requiem for a Dream, cinglant film critiquant le mode de vie américain. C'est The Wrestler, en 2008, qui l'a propulsé en tant que réalisateur de grand talent reconnu par les critiques. Son avant dernier film, Black Swan, alliait une réalisation magnifique à un scénario peut-être trop dérangé, trop fou-fou, pour que ni les amateurs, ni les critiques n'accrochent vraiment totalement au projet. Avec Noé, Aronofsky adapte un pan de la culture chrétienne occidentale, sans doute le passage le plus connu de l'Ancien Testament. Déjà habitué des péplums et des récits anciens, Russell Crowe endosse le rôle d'un Noé torturé et pas toujours convainquant. Oscillant sans cesse entre le devoir d'obéissance face à la parole divine et ses sentiments et volontés propres. Étonnamment, ce sont les passages bibliques qui sont les plus réussis, les plus intéressants. Les personnages, eux, sont peu intéressants, massivement interprétés par des acteurs dans le creux de la vague en ce qui concerne leur forme. La réalisation est lourde, les effets divins sont tirés par les cheveux et la colorimétrie est poussée pour donner au film un côté surréel, mais peu graphique. C'est finalement sur toutes les parties libres que le film flanche, montrant les parties imposées de fort belle manière. La scission du fils traitre avec le reste de la famille mériterait davantage d'espace pour être mieux traité, et le film en fait trop sur l'avenir des nouveaux nés dont on se doute que rien ne viendra les perturber, puisque nous sommes là pour regarder le film...
MA NOTE : 1/4
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=194938.html
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