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mercredi 4 janvier 2012

Malveillance

Définir ce film en un seul mot ? Ouch. Ça n'est pas un mot ? Je suppose que vous comprenez quand même. Ce film est un véritable coup de poing dans le ventre. Magnifiquement interprété, nous avons l'occasion de suivre un détraqué dans ses basses œuvres. Et nous découvrons, lentement, progressivement, le plan du pervers. Ses agissements passés, ses plans et les limites qu'il a fixées sont peu à peu dévoilés. On se prend alors à avoir peur pour lui et plus pour la victime. C'est là la force du film : il nous confronte à notre propre perversion. On se pose réellement la question, en plein film, de savoir ce que l'on veut : que le personnage principal arrive à ses fins, ou que la victime s'en sorte sans plus de dégâts. Ce questionnement est le fruit d'un travail remarquable et très intelligemment orchestré. Le tout très bien mis en scène, ce qui était attendu après REC, filmé en caméra semi amateur ; heureusement le réalisateur a réussi son pari en montrant qu'il savait faire autre chose, et de fort belle manière. Ce film est déjà culte, un peu à l'image d'un Silence des Agneaux, mais dans un style différent.

MA NOTE : 3/4


http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=183127.html

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