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jeudi 1 mars 2012

Howl

Un film sur un poète, qui plus est qui porte le nom d'un poème, doit-il contenir de longs extraits de poésie ? On a ici un film qui répond par l'affirmative. Et il y a de tout dans ces extraits. Ils sont tous répétés plusieurs fois, d'abord récités froidement hors contexte, et une seconde fois après un décryptage contextuel et sémantique. L'exercice est intéressant, mais trop systématique et trop répété. Aussi, le fil rouge du film est un procès fait par un représentant de la société bien-pensante contre l'éditeur du recueil de poème pour outrage à la dignité et autre balivernes. Or, ce débat manque de mordant, de conviction. Tout juste esquisse-t-on un sourire lors de son dénouement qui ne fait aucun doute quant à sa nature. En fait, les passages les plus intéressants du film résident dans l'entretien intimiste avec le poète, sur la vision qu'il a de sa poésie ; sur la façon dont les idées, les mots, les lettres lui viennent. Là, on entre dans un échange où l'on amené à doucement percevoir la magie de la création. James Franco est comme d'habitude bon. Attention toutefois à ne pas être catalogué comme l'acteur qui joue des rôles de gay acculé par la société (on avait déjà vu ça dans l'excellent Harvey Milk).

MA NOTE : 2/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138478.html


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