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mercredi 18 mai 2016

Les Huit Salopards

Quand Tarantino sort un nouveau film, c'est toujours un évènement. Son dernier, Django Unchained, était une pure merveille qui avait été plébiscitée par Noir Amer. Ce nouveau film se passe quelques années après, une fois la guerre de sécession terminée. L'ambiance est donc tapissée d'un relan de racisme et d'aigreur de la part des protagonistes sudistes. Or, des sudistes, il y en a parmi ces 8 salopards. Tout commence dans une calèche traversant un paysage recouvert de neige et où le froid semble faire son office. A l'intérieur, on trouve Kurt Russel, chasseur de prime connu pour être sans pitié, et sa proie du moment, Daisy Domergue, une femme à qui on a retiré absolument tout charme et qui fait tout pour éviter l'empathie à son égard. Et puis, un troisième, suivi d'un quatrième personnage font leur apparence au milieu du froid et vont intégrer la calèche, dont un autre chasseur de prime, interprété par le chouchou de Tarantino, Samuel L Jackson, et celui qui s’auto-proclame comme le nouveau Shérif de la ville de destination. Puis, on passe d'un huis-clos à un autre quand tout se petit monde débarque dans une auberge pour passer la nuit, la tempête devenant trop forte. Là, on assiste à une montée en puissance jusqu'à la fin sanglante et tonitruante que l'on attend depuis le début. Le film est très bavard, comme d'habitude, mais avec moins d'action, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, mais il y a quand même des longueurs, dont le flash-back dans l'auberge, absolument inutile selon moi. Ce film est une œuvre mineure du réalisateur, mais n'est pas dénuée d'intérêt, et je jubile personnellement toujours autant quand j'assiste aux tirades imagées des protagonistes, dont ici Jackson qui compte à un vétéran sudistes comment il a mis fin aux jours de son fils.

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225571.html


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