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dimanche 26 janvier 2020

Ready Player One

Voilà plus de dix ans que Spielberg alterne le bon et le moins bon. Son précédent film, Pentagon Papers, ne m'avait pas emballé, et je préfère ne pas évoquer davantage le Bon Gros Géant devant lequel je n'ai pas tenu plus de 15 minutes. Ce qui est bluffant, en revanche, avec Steven, c'est sa capacité à alterner des films de genres très différents et à savoir briller dans chacun d'entre eux, même si il le fait avec de moins en moins de régularité. Ready Player One frappe d'abord par la réussite totale de l'univers dans lequel il se situe. Des univers, devrais-je dire, puisque l'intrigue repose sur la relation diptyque qui existe entre le réel et le virtuel, dans un monde qui se situerait dans un futur proche totalement accro et dépendant à la "réalité virtuelle", soit un mélange de ces deux entités qui tend à nous faire perdre pied sur la véracité de tout ce que les personnages vivent. Fort de ce paysage à architecture minutieusement menée, l'intrigue est elle aussi au niveau où on l'attend. Suspense, humour, clins d’œil s'enchainent à un rythme soutenu et c'est avec plaisir qu'on se laisse mener dans cette quête du Graal. Seul défaut que je trouve au film, la qualité esthétique du monde virtuel, pénible à mon goût.

MA NOTE : 3/4

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229831.html


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